Bilan de l’année 2021 : Top / Flop et Palmarès de la rédaction

Quelle drôle d’année 2021 aura été pour le cinéma ! Si économiquement les cinémas, distributeurs et exploitants ont été cruellement impactés par un gouvernement pour qui la culture est la dernière roue du carrosse et que cela a été très dur pour le secteur avec de sacrés coups de poignards (une réouverture le 26 mai seulement, l’instauration du pass sanitaire en pleine saison estivale), sur le plan purement artistique, 2021 aura été d’une étonnante richesse.

Médecin de nuit

En effet à l’heure de faire le bilan se dresse une constatation : plus que jamais, l’année aura été éclectique. En témoignent les classements de chacun où l’on ne retrouve quasiment pas (ou si peu) les mêmes titres. Il n’y aura pas eu d’évidence cette année comme en 2019 avec Parasite qui se trouvait dans les classements de tous les rédacteurs. 2021 aura été raccourcie de plusieurs mois sur le plan du cinéma mais elle a été d’une richesse assez incroyable, chacun pouvant y trouver son compte avec des propositions toutes plus passionnantes les unes que les autres.

Il y a en effet eu largement de quoi faire pour le cinéphile en perdition qui se desséchait depuis plusieurs mois quand les cinémas ont rouverts. Et tandis qu’à quelques exceptions près (Dune, Matrix Resurrections, The Suicide Squad, Mourir peut attendre), le blockbuster hollywoodien ronronne sur une formule préétablie quasiment plus remise en question (il faut voir le carton de Spider-Man : No Way Home pour s’attrister de la situation, le film envoyant dans les fossés du box-office américain West Side Story, Nightmare Alley ou encore Matrix Resurrections, des propositions beaucoup plus intéressantes), nous avons tout de même eu le droit à de sacrés films, certains étant carrément d’une audace folle à l’image du Annette de Leos Carax ou du Onoda de Arthur Harari. Difficile également de ne pas apprécier le retour de grands cinéastes dans nos salles comme Paul Verhoeven, Steven Spielberg, Paul Schrader, Ridley Scott, Clint Eastwood, Wes Anderson ou encore Edgar Wright. Si certains d’entre nous ont été déçus par leurs propositions, ils restent des noms suffisants pour exciter nos passions cinéphiles.

Promising Young Woman

Saluons également un cinéma français qui aura rarement été autant à l’honneur dans nos classements respectifs. En effet alors que l’on constate d’année en année l’affadissement du cinéma hollywoodien, le cinéma français n’a de cesse d’oser, de proposer. Si l’on excepte les comédies interchangeables aux pitchs affligeants, entre l’envie de genre et l’envie de poser un regard sociologique sur notre société, le cinéma français est tout à fait passionnant. Et pour une déception faisant l’unanimité dans toute la rédaction (Titane), ce sont bien d’autres films qui ont nos faveurs : Onoda, Médecin de nuit, Les intranquilles, Boîte Noire, Kaamelott – Premier volet (enfin !), Illusions perdues, Bac Nord, Le sommet des dieux, La Fracture, France, Tromperie et j’en oublie sûrement.

Si l’on ajoute à ça la richesse de la France quant à ses propositions internationales parvenant jusqu’à nos salles obscures (avec des réussites comme La loi de Téhéran, Drive My Car, Julie (en 12 chapitres), Bad Luck Banging or loony porn) ainsi que le rayonnement un peu plus fort de la SVOD attirant des cinéastes comme Zack Snyder, Jane Campion, Paolo Sorrentino, Alexandre Aja ou Adam McKay, vous avez une idée de ce à quoi nous avons été confrontés à l’heure d’établir nos classements qui, si nous nous sommes mis d’accord sur quelques évidences (notamment le prix d’interprétation féminine), sont très variés et vous donneront un bel aperçu du bonheur que cela a été d’être cinéphile en 2021 !

La Loi de Téhéran

Palmarès Close-Up

Meilleur film de l’année

La loi de Téhéran

Meilleure réalisation de l’année

Steven Spielberg pour West Side Story

Meilleure interprétation masculine de l’année

Damien Bonnard pour Les Intranquilles

Meilleure interprétation féminine de l’année

Carey Mulligan pour Promising Young Woman

Meilleur scénario de l’année

Saeed Roustayi pour La loi de Téhéran

Prix Spécial de la rédaction

Julie (en 12 chapitres)

Mathieu Le Berre

Luca

Top 5 Films

1- Luca

2- Le sommet des dieux

3- West Side Story

4- Illusions Perdues

5- La loi de Téhéran

Flop 5 Films

1- Candyman

2- Cry Macho

3- Last Night in Soho

4- Spider-Man : No Way Home

5- Suprêmes

Top Ressorties

1- Le ciel est à vous

2- Falbalas

3- Man Hunt

Alexandre Coudray

Annette

Top 5 Films

1- Annette

2- Onoda, 10 000 nuits dans la jungle

3- La loi de Téhéran

4- Benedetta

5- Promising Young Woman

Flop 5 Films

1- Last Night in Soho

2- Titane

3- Malignant

4- Army of the dead

5- Old

Anthony Verschueren

The Nightingale

Top 5 Films

1- The Nightingale : En plus d’être l’une des expériences de viol au cinéma les plus insoutenables que nous n’ayons jamais vu depuis Irreversible, The Nightingale transcende les codes du rape & revenge pour aller lorgner du côté de l’expérience métaphysique à la sauce The Revenant. Et en outre d’être l’expérience émotionnelle la plus vive de l’année, le film relance la nécessité du support physique. Remercions infiniment Condor Films pour nous avoir permis d’enfin voir ce second long-métrage de Jennifer Kent qui commençait à prendre la poussière depuis 2018. Assurément une très grande réalisatrice en devenir et à suivre de très près.

2- Mourir peut attendre : Ultime baroud d’honneur pour Daniel Craig sous les traits du célèbre agent double 0. Le plaisir fut total et les adieux aussi déchirants qu’émouvants, nous laissant avec la nette sensation du devoir accompli et d’un énorme chapitre excellemment tourné. Assurément le meilleur blockbuster de cette année. L’ère Craig s’apprécie comme un bloc entier, avec ses bons et ses mauvais côtés. Mais jamais on ne pourra lui enlever cette rage vivifiante qu’il a apporté au personnage. Comment ne pas devenir fan de la licence après un tour d’honneur aussi majestueux ?

3- Last Night in Soho : Ce n’est plus à prouver que Wright est un sacré metteur en scène. Si l’on peut lui reprocher une écriture faiblarde (le twist se grille très rapidement), le réalisateur (tel un Quentin Tarantino au royaume de Sa Majesté) sait convoquer nos plus beaux souvenirs de cinéma. Alors, quand ce dernier va chercher le cinéma de Dario Argento et Alfred Hitchcock (pour ne citer que les principaux concernés) pour peaufiner l’univers visuel de son dernier bébé, notre petit cœur sensible lui pardonne tous les faux-pas possibles. Et quand bien même son épilogue n’est pas du tout à la hauteur de ses ambitions, impossible de ne pas vouer un amour inconditionnel à ses deux actrices vedettes et à sa caméra enflammée. Un film qui se bonifiera au fil des visionnages, à n’en point douter.

4- La proie d’une ombre : En dépit d’un scénario usé jusqu’à la moelle, difficile de ne pas citer La Proie d’Une Ombre parmi les meilleurs films de l’année. Tout d’abord, le film est porté à merveille par une prodigieuse Rebecca Hall, immense colosse aux pieds d’argiles, qui fait preuve d’une dévotion hors normes quant à son implication au sein du projet. Par le biais du deuil, le réalisateur peint le portrait d’une femme moderne totalement perdue, sans repère et en proie à un cauchemar permanent : est-elle hantée par le spectre de son défunt mari ou devient-elle simplement folle ? L’incursion du fantastique qui permet le basculement progressif de l’héroïne vers la terrible vérité ne manque pas d’un certain panache.

5- Promising Young Woman : Le film féministe de l’année ! D’ailleurs, impossible de nier que cette année de cinéma a mis en avant de sacrés femmes avec de sacrés projets. Promising Young Woman est un film qui se ressent, qui se vit, qui s’appuie énormément sur la très belle prestation de Carey Mulligan. On regrettera quelque peu le fatalisme de son épilogue qui ne semble inévitablement présent que pour créer un effet « in your face » qui aurait pu être aussi poignant autrement. La fin du film laisse une drôle d’appréhension, à mi-chemin entre la justice et la rage. L’effet escompté fait mouche, c’est certain, mais nous aurions aimé que les antagonistes paient autrement que par le biais d’un deus ex machina un poil forcé. Mis à part cela, il faut impérativement voir Promising Young Woman. C’est avec ce genre de projet qu’on arrivera à faire changer les mentalités.

Flop 5 Films

1- Space Jam : Nouvelle ère : Faut-il vraiment encore revenir sur cette immondice ? Admirer son reflet dans une flaque de vomi a plus de valeur artistique que chacune des minutes de cet étron. Arrêtons de prendre nos enfants pour des cons, pour l’amour du ciel !

2- Saint Maud : Sujet épineux que ce Saint Maud. S’il démarre comme un thriller très « polanskien », le film tourne inlassablement en rond. Bien qu’il décide d’assumer ses actes les plus radicaux dans un final extrêmement brut, la route pour y arriver est tellement sinueuse pour rien. Le récit tire en longueur pour assurer un simple remplissage barbant…jusqu’à un jumpscare sacrément efficace qui nous arrachera de notre siège pour un sacro-saint final dantesque, mais loin de l’emporter sur l’ennui provoqué durant les 80 minutes qui le précède. Dommage !

3- Snake Eyes : Que c’est difficile d’employer des acteurs en plein AVC et leur demander de se prendre pour Jackie Chan. Ni fait, ni à faire, la saga G.I. Joe au cinéma est morte après le premier film réalisé par Stephen Sommers.

4- 8, rue de l’Humanité : À l’heure où nous écrivons ce top, les débats sur les conséquences de la 5ème vague font rage dans les médias. Voilà deux ans qu’on nous rabâche les protocoles sanitaires pour nous protéger de ce salopard de virus qui nous empêche de vivre. Fallait-il vraiment qu’on nous l’impose dans un film de plus de deux heures ? Dany Boon rejoue, une fois encore, son personnage hypocondriaque de l’extrême, mais les filons sont rongés jusqu’à l’os. D’un pathétique affolant, 8, rue de l’Humanité est une comédie affligeante doublée d’une morale sacrément insultante envers les familles de toutes les victimes du COVID-19.

5- Titane : Cas d’école que ce nouveau film de Julia Ducournau. Après un Grave avec de très bonnes idées, mais extrêmement perfectible, elle repart auréolée de la Palme d’Or à Cannes. Autant nous étions les premiers heureux qu’un film de genre emporte une telle distinction, autant Titane ne le méritait amplement pas. D’abord, Julia Ducournau sera attendue au tournant pour son prochain film, et c’est une réalisatrice avec de sacrées idées, mais qui a encore besoin de grandir. Cette Palme risque de lui tirer une balle dans le pied, et par ricochet, raviver le dédain ambiant autour du cinéma de genre français. D’autre part, Titane grille absolument toutes ses cartes dans sa première moitié. Ducournau n’a rien de bien affriolant à raconter dès lors que rentre en scène un Vincent Lindon méconnaissable. Oui, les thèmes de la paternité volée, de l’enfance violée et du mutisme des corps sont bien présents. Mais citer abondamment David Cronenberg ne veut pas dire qu’on l’ait compris, et encore moins que l’on peut prétendre à pouvoir en faire autant. Titane est un rendez-vous manqué en ce qui nous concerne. Espérons seulement qu’il ne bridera pas Ducournau qui, nous le répétons, a de grandes ambitions et un avenir flamboyant qui lui tend les bras.

Top Shadowz

Vous le savez désormais, nos samedis sont illuminés par notre partenariat avec la plateforme Shadowz. Nous aurions amplement pu vous pondre un Top avec uniquement les exclusivités issues de leur catalogue. Nos critiques enflammées au fil des semaines ont parlé d’elle-même, mais s’il y avait vraiment un énorme coup de cœur à appuyer pour l’année dernière, c’était bel et bien pour la ligne éditoriale extrêmement qualitative de la plateforme. Outre les cinq bombes citées ci-dessous, nous vous invitons à prendre immédiatement votre abonnement si ce n’est pas déjà fait.

1- Vicious Fun

2- Uncle Peckerhead

3- What Keeps You Alive

4- For the sake of vicious

5- Jakob’s Wife

Mentions Spéciales

Sacrée année de cinéma une fois encore dans laquelle nous nous sommes plongés dans notre pile poussiéreuse des films qui attendaient patiemment de se révéler à nous. La perte de Jean-Paul Belmondo nous a invité, entre autres, à nous attaquer à ce tas de classiques de l’acteur devant lesquels nous n’avions pas encore osé affronter l’aura. Parmi nos plus belles découvertes cette année, nous avons retenus ces films ci-dessous.

  • Labyrinthe de Jim Henson (1986) :

Évoqué lors de notre podcast sur nos souvenirs éveillés de cinéma, nous avions grandement remercié l’ami Alexandre pour nous avoir conseillé ce film qui nous a ramené vers une époque enfantine que nous n’avons jamais vraiment quitté. Un vrai plaisir régressif à voir impérativement.

  • Deux hommes dans la ville de José Giovanni (1973) :

Autre gueule du cinéma français qui nous effraie par son aura mythique, Alain Delon est de ces monstres sacrés que nous commençons à apprivoiser et apprécier. Deux Hommes Dans La Ville est un chef d’œuvre où Delon tient tête à un Gabin monstrueux, où le discours n’a pas vieilli d’un iota et semble plus moderne que jamais.

  • La Chasse de Thomas Vinterberg (2012) :

Il y a des duos acteur/réalisateur qui nous font adorer le cinéma. Après avoir pris une sacré claque avec Drunk, il était temps pour nous de découvrir La Chasse. Le film est instantanément rentré dans notre top des meilleurs films de tous les temps. Vinterberg prend le contre-pied de Festen et nous plonge aux côtés d’un innocent que tout le monde croit coupable. Le film provoque rage, indignation, colère et tristesse. Un choc indispensable.

  • 100 000 dollars au soleil de Henri Verneuil (1964) :

Nous en avons longuement parlé lors de notre podcast consacré à Jean-Paul Belmondo. Nous vous invitons à vous y référer, tout y a été dit. Une fois encore, nous te remercions Jean-Paul. Merci pour tout ce que tu nous as apporté et que tu continueras à nous apporter.

Aymeric Dugénie

The Father

Top 5 Films

1- The Father : Définitivement la perle de cette année. Un véritable coup de cœur comme on en fait une fois par an. Anthony Hopkins y est époustouflant et la mise en scène sublime ce scénario très émouvant.

2- La loi de Téhéran : Enorme surprise de cette année. Un thriller dur, intense, sans concession qui va droit au but et qui n’hésite pas à montrer un envers du décor peu glorieux. Du vrai cinéma.

3- Kaamelott – Premier Volet : C’est le fan qui parle. Après avoir attendu 11 ans on pardonnera de laisser parler son cœur de temps en temps.

4- La Fracture : Autre surprise, du cinéma français cette fois. Le film est d’une maîtrise implacable. La réalisation est l’un des points forts de cette production. Pio Marmaï et Marina Foïs y sont tout simplement exemplaires. Très belle surprise cette année encore.

5- Bac Nord : Après Les Misérables il fallait bien une réponse marseillaise. Le film de Cédric Jimenez est puissant. Si les institutions judiciaires en France sont gangrénées de problèmes, nos cinéastes savent particulièrement bien comment en parler au cinéma.

Flop 5 Films

1- Titane : Un cinéma qui se veut choquant et provoquant mais qui n’a rien de bien concret à dire. Le film se noie dans une volonté outrageante sans fond et sans message.

2- Tout nous sourit : Si vous cherchez ce qu’est la définition même de l’anxiété, ils sont aux noms des personnages de ce film. Alors que revoir Guy Marchand (qui a bien vieilli le pauvre soit dit en passant) nous faisait chaud au cœur, c’était sans compter sur l’écriture calamiteuse d’une flopée de personnages tous plus anxiogènes les uns que les autres.

3- House of Gucci : En une année Ridley est capable du meilleur comme du pire. Il fait un flop avec un film excellent (Le Dernier Duel) et fait un carton avec un film totalement désintéressant.

4- Ron débloque : La base est intéressante mais le message de fond du film est dangereux. Ce qu’il dit peut vraiment avoir de mauvaises répercussions sur la jeunesse et son rapport aux nouvelles technologies.

5- The Suicide Squad : Est-ce un reboot ou un remake ? Pas de différence, il n’est pas beaucoup plus réussi que le précédent. Mais voir un Stari géant c’était marrant.

Thomas Chalamel

West Side Story

Top 5 Films

1- West Side Story : L’auteur de ET L’extra-terrestre et de Indiana Jones se réapproprie le chef-d’œuvre de Robert Wise et Jerome Robbins, pour un résultat proprement grisant, hautement spectaculaire et définitivement inoubliable. Le cinéma, c’est aussi cela : se poser dans un siège un certain temps et de divertir entièrement du réel. Le meilleur film de l’année est également le plus euphorisant et le plus généreux. Incontournable !

2- Julie (en 12 chapitres) :  Ludique, narrativement passionnant et fascinant, audacieux, redoutablement futé… Trier mêle l’évidence de son talent à un portrait de femme élégamment contemporain. Son plus beau film depuis Oslo, 31 août.

3- Les Intranquilles : Extrêmement bien réalisé, mis en scène et documenté ce film d’étude de la vie d’un couple est littéralement transcendé par ces deux interprètes principaux, parvenant à rendre compte des ravages d’une maladie psychique finalement assez méconnu, mais socialement très handicapante. La scène accompagnée du Idées Noires de Lavilliers mérite à elle-seule le visionnage d’un film au potentiel émotionnel indiscutable.

4- Bad Luck Banging or Loony Porn : Satire hors-norme, délire caustique n’ayant pas froid aux mirettes, cette production tournée en Roumanie et fort peu distribuée est l’une des plus belles surprises de cette fin d’année ! Et ce n’est pas la laideur des images (photographie jaunâtre, rancie presque…) et le registre imperturbablement grotesque qui nous ont empêché de savourer le courage et l’intelligence d’un film proprement jouissif et stimulant. Une charge sidérante à l’encontre des dignitaires bourgeois et autres détenteurs de morales pudibondes et hypocrites. Unique.

5- Boîte Noire : (petit) maître du cinéma sous haute-tension Gozlan continue de tracer un chemin dans les genres filmiques peuplés d’angoisses sous toutes leurs formes. Après le très bon Captifs et l’excellent Burn Out il confirme qu’il est un réalisateur à suivre de très près, signant avec Boîte Noire un thriller palpitant lointainement inspiré des grands chefs-d’œuvre paranoïaques des années 70, Blow Out de Brian De Palma en tête. Un tour de force.

Flop 5 Films

1- Petite Maman : Creux, sans aspérités, commun comme la mort et l’ennui. Céline Sciamma signe un téléfilm dévitalisée de toute énergie cinématographique. J’ai détesté.

2- The Beta Test : Pas désespérément nul mais tout de même franchement mauvais : clipé, volontairement séducteur dans sa forme ultra-léchée, je n’ai pas cru un seul instant à cette histoire de prédateur sexuel aux faux airs de 50 nuances de Grey. C’est lisse, impersonnel et pis que tout : très ennuyeux.

3- Amants : Les lieux communs d’une bourgeoisie puante de cynisme et détachée de toute forme de lucidité. Pourtant on aime bien Nicole Garcia et la photographie dudit métrage est fort belle, mais honnêtement c’est l’incapacité zéro pour nous à se prendre au jeu des sentiments de ces personnages proprement froids et antipathiques.

4- Titane : Inclusif par-ci, inclusive par-là… Il y a certes de belles promesses (à moitié) tenues dans le second long métrage de Julia Ducournau, mais également la sensation d’un machin fourre-tout vaguement à la mode et surtout peu cohérent. C’est néanmoins bien réalisé, et ça il faut le reconnaître.

5- Malcolm & Marie : Vraiment bof. Une virtuosité creuse pour un film dans l’air (viral) d’un temps qui semble bien long et vain au regard de cette production calibrée Netflix et sans âme qui vive. Assez agaçant au bout du compte.

Chloé Denis

La Méthode Williams

Top 5 Films

1- La méthode Williams

2- Le Dernier Duel

3- Spider-Man : No Way Home

4- Kimetsu no Yaiba : Le train de l’infini

5- Respect

Flop 5 Films

1- Matrix Resurrections

2- Black Widow

3- Malignant

4- The Suicide Squad

5- Venom : Let There Be Carnage

Nicolas Levacher

Même les Souris vont au Paradis

Top 5 Films

1- Même les souris vont au Paradis

2- Drive my car

3- Riders of Justice

4- La loi de Téhéran

5- Il n’y aura plus de nuit

Flop 5 Films

1- Godzilla Vs Kong

2- Spirale : l’héritage de Saw

3- Aya et la sorcière

4- Space Sweepers

5- Army of the dead

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  1. Édito – Semaine 9 -

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