Édito – Semaine 42

Ça y est, la fin d’année approche tranquillement. Qu’est-ce qui nous fait dire ça ? Non pas la météo (sortir en t-shirt en octobre, on n’aurait pas cru ça possible un jour) mais bien la profusion de coffrets DVD, Blu-ray et 4K que les éditeurs vont sortir ces prochaines semaines en vue des fêtes de fin d’année. Pour les cinéphiles, c’est à chaque fois le même cauchemar financier : tout acheter maintenant pour éviter que ça se retrouve en rupture de stock ? Attendre d’être gâtés par notre famille à Noël ? Attendre janvier pour espacer un peu les dépenses ?

Cette année encore c’est du lourd : un coffret Ida Lupino, un Jim Jarmusch, un Delphine Seyrig, un Lars von Trier, un Kenji Misumi, l’édition magnifique de The Host ou encore le coffret Hammer volume 1 (enfin !) de Tamasa, les choix sont des plus difficiles… Ils seraient si beaux sur nos étagères ! Mais aura-t-on le temps de voir les films ? Nos étagères peuvent-elles supporter ce poids supplémentaire ? Doit-on en acheter de nouvelles (le modèle Billy chez Ikea, valeur sûre et pas trop chère) ? Tant de questions qu’il nous faut garder en tête mais que l’on oublie trop fréquemment : bien souvent le cinéphile achète son beau coffret et se demande ensuite où il pourra le ranger. Moi-même, j’ai dans mon appartement trois gros sacs remplis de films n’ayant pu trouver refuge sur mes étagères : ils ont été mis dans des sacs car je comptais les voir vite… La cinéphilie est un cercle vicieux dont nous avons déjà parlé : plus nous voyons de films, plus nous ouvrons nos horizons. Plus nous ouvrons nos horizons, plus nous voulons voir de films, c’est à devenir fou ! Ceci dit, cela n’est pas pour nous déplaire, nous ne savons pas où ranger nos films mais nous sommes sûrs d’une chose : nous ne sommes pas près de nous ennuyer !

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