Goodbye : Wood trip enivrant et onirique

Existe-t-il un film d’animation japonais qui ne soit pas un pur produit onirique ? Grâce à l’héritage de Miyazaki et des studios Ghibli, le cinéma d’animation japonais a réussi à s’imposer dans le monde entier comme un cinéma de premier plan. Chaque proposition, bien qu’abordant souvent des thématiques similaires, est une réussite magistrale. Goodbye ne fait pas exception. Sa réalisatrice, Atsuko Ishizuka, s’est rapidement fait une réputation au sein du studio Madhouse. Aujourd’hui, les plus aficionados la connaissent, notamment grâce à No Game, No Life ou la série A Place Further Than The Universe.

Il devient de plus en plus compliqué d’innover sur les analyses des films d’animation nippons tant ils se chevauchent dans leurs thématiques profondes. La nature, la jeunesse, l’insouciance, l’amitié, la découverte de soi et on en oublie. De Your Name à Le Vent se Lève ou de The Silent Voice à La Traversée du temps, si l’on navigue de fantastique à émotions fortes et d’onirisme à exploration de soi, on se retrouve plus vite à court d’arguments que les studios ne semblent à court d’idées. Peu importe l’histoire, les enjeux ou le résultat, ces films d’animations parviennent toujours à un moment où un autre à nous donner le sourire ou la larme à l’œil. Ils nous laissent rarement indifférents.

Nous suivons donc Roma et Toto, un duo nommé les Don Glees, séparés depuis le départ de Toto pour aller étudier à Tokyo. Ils se retrouvent bien des années après lorsque Toto décide de passer des vacances dans sa région natale. Enfin réunis pour une courte période de vacances, Drop, un jeune garçon, se joint au groupe. Insouciant et curieux, il va malgré lui chambouler complètement l’amitié et le train de vie de ses deux nouveaux amis. C’est là qu’ils se lancent à la poursuite d’une quête commune et nous entraînent, spectateurs, dans cet invraisemblable roadtrip.

Véritable ode à la jeunesse, Goodbye inspire une réelle atmosphère positive. Malgré les obstacles de nos héros et leurs inconvenues, ils ne perdent jamais le sourire ni leur objectif. Les trois camarades procurent une force de motivation en dehors de toute attente. Avec eux, jamais le sentiment de tout plaquer pour vivre au gré de son envie n’aura été aussi palpable. Clou du spectacle, ils nous font traverser des paysages gracieux, remplis d’histoire. Le désir d’aventure et de découverte se fait nettement ressentir. Avec des enjeux qui gagnent en intensité et des épreuves de plus en plus éprouvantes, le maintien de leur objectif commun le rend à la portée de nos espérances.

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