Les Minions : Eux, jaunes et mignons

Ils sont petits, jaunes et parlent un langage bien à eux. Depuis leur première apparition dans Moi, moche et méchant, les Minions sont devenus un vrai phénomène, seconds rôles capables de voler toutes les scènes d’un film rien que par leur présence. Il était donc naturel (et inévitable) qu’un film leur soit entièrement dédié. Voilà donc Les Minions, spin-off de Moi, moche et méchant entièrement centré sur ces irrésistibles créatures. Nés pour servir la personne la plus méchante qu’ils croisent, les Minions sont passés de maîtres en maîtres sans jamais trouver la perle rare, leur maladresse leur empêchant de rester longtemps au service d’un méchant. Nous voilà donc en 1968 où tous les Minions vivant dans une caverne décident d’envoyer trois d’entre eux (Kevin, Stuart et Bob) à la recherche d’un nouveau maître. Qui se présentera sous les traits de Scarlet Overkill, décidée à voler la couronne d’Angleterre…

On ne le niera pas, ce réjouissant film d’animation truffé d’idées se voit avec un véritable régal. Que ce soit en terme de trouvailles scénaristiques ou visuelles, toute l’équipe du film s’est démenée pour nous faire passer un bon moment, laissant la folie des Minions et de leur langage hilarant faire son effet durant une heure et demie. En terme de rythme, Les Minions est rondement mené, ne nous laissant pas le temps de souffler. Et si l’on s’amuse sans se soucier de quoi que ce soit d’autre, il faudra bien reconnaître que plus on les voit, plus les Minions perdent de leur effet.

Il faut dire que c’est le danger inhérent à chaque spin-off. Il n’est pas forcément aisé pour des personnages secondaires de parvenir à exister en tant que rôles principaux. Certains n’ont tout simplement pas les épaules taillées pour tenir tout un film et d’autres perdent de leur efficacité. C’est le problème rencontré par les Minions. On a beau les voir souvent dans Moi, moche et méchant, ils apparaissent en second plan et amusent par leurs facéties. Mais alors qu’ils sont quasiment de tous les plans, ils perdent de leur magie peu à peu et l’on finit par s’habituer à leur présence, les privant d’un atout certain.

Malgré tout, Les Minions fonctionne très bien et s’avère être un spin-off plutôt réussi, parvenant à tenir la route de bout en bout, débordant d’idées aussi drôles qu’absurdes et il serait dommage de le bouder. Attention à l’overdose de Minions cependant, il faudrait que ce film se suffise à lui-même.

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