Attention La Famille Addams est de retour au cinéma ! Quel plaisir enfin de revoir cette famille mortifère refaire parler d’elle sur la toile après être tombé dans l’oubli depuis la dernière série Tv avec Tim Curry en Gomez Addams à la fin des années 90…
Mais nous n’aurons pas le plaisir de retrouver une famille en chair et en os, elle qui s’anime dans ce nouveau film aux pâles couleurs. La critique paraît ce mercredi et le film sera en salles le 4 décembre, idéal pour tous les bambins pour les fêtes de fin d’année. La Famille Addams sera une belle alternative au vacarme de La Reine des Neiges 2.
Cependant, avec cette sortie d’une nouvelle itération de l’oeuvre de Charles Addams, n’attendions-nous pas mieux et autre chose ?
À savoir un film life comme cela avait été fait en 1991 par Barry Sonnenfeld. Hollywood en était capable à l’époque, pourquoi pas aujourd’hui en empoussiérant les attentes du public et du conformisme ambiant. C’est quelque peu facile de produire un film d’animation sur cette famille légendaire dans le schéma exact du Grinch sortie pile-poil l’année dernière.
Pourquoi pas un film life surtout que le casting apporte quelques indices sur les éventualités : Oscar Isaac en Gomez Addams ; Charlize Theron en Morticia, voire Eva Green, judicieux et habile choix, alors que Adam Sandler voire Seth Rogen rentrerait bien dans la défroque de L’Oncle Fétide. Millie Bobby Brown se ferait de belles nattes pendues pour le rôle de Mercredi et – restons dans Stranger Things – Dustin Henderson serait bien tenté de se faire torturer par sa sœur en Pugsley. Quelques idées de casting pour un nouveau long-métrage sur le populaire comics-trip des années 30 qui aurait donné un peu plus d’ampleur outre que ce produit malléable et sans véritable forme que de copier les canons de l’époque dans le genre.
Cette Famille Addams ressemble beaucoup trop au Grinch du même studio sorti l’année dernière, et se rapproche beaucoup trop d’Edward aux mains d’argent par son style et son histoire. Cette nouvelle aventure de La Famille Addams déçoit, car on en attendait autre chose, quelques choses de différents, mais sommes-nous encore naïfs à ce point à attendre des produits formatés pour une jeunesse calibrée à la médiocrité d’un genre qui va les rendre tous maboule.
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