L’édito, dur exercice que j’apprécie particulièrement à lire ailleurs. Depuis le lancement de l’exercice chez Close-Up, j’y fais plus attention à la réception au bureau des journaux divers ou à la spécialité politique.
L’exercice est plaisant, une place libre pour s’exprimer lors d’un moment creux dans la semaine, entre deux réunions ou le week-end quand on pense à cette chère PS4 dont finalement l’achat a été inutile, car toujours éteinte. La pile de jeux vidéo qui s’accumulent à côté, entre achats et réceptions gracieuses via notre position de journaliste.
À penser cet édito pour cette nouvelle semaine face à la programmation inscrite sur le tableau et validée, je ressens toute l’évolution d’une rédaction indépendante et fière. Plus d’interviews, des critiques de sorties attendues et des propositions franches qui peuvent nous mettre à part sur le marché du web-zine actuel. Nous sommes à part tout en faisant la même chose que les autres. Enfin, nous ne courons pas les projections presse pour avoir absolument tels films ou tels autres, mais nous marchons à l’envie et à la ferveur d’une proposition. Ensuite c’est entre le rédacteur en chef et moi-même de réguler ce flux et de programmer au mieux les semaines. Bien-sûr, il y a des retards sur des ressorties, des sorties vidéos chez des éditeurs indépendants, mais cela reste au chaud pour ne pas balancer cela comme de la consommation fast-food. Oui les tests de blockbusters, etc. trouvent leurs petites places, même si on ne s’y concentre pas d’emblée. Forcément, il y a plus important et parfois plus urgent.
On recherche en permanence la facilité et la qualité de lecture sur notre média. Selon les derniers chiffres, elle se fait principalement via smartphones et tablettes. 1 article sur 4 est lu via l’ordinateur. On vous imagine donc dans le métro, le RER, au feu rouge ou alors en attente quelque part en train de nous lire. À nous donc de vous faciliter la lecture, ne pas vous balancer des news grossières, mais des articles de fonds, des rencontres intéressantes et des critiques franches. Nous ne sommes pas sur papier, mais nous pensons journalisme de cinéma, nous travaillons et réfléchissons ce procédé nouveau qu’est le web-zine de qualité, sans publicités agressives, ni d’articles sans perspectives. Vous avez peu, mais souvent bon, de toute façon nous sommes les premiers renvoyant les papiers en correction. Jamais rien n’est publié sans l’accord conjoint du rédacteur en chef et moi-même, sans double lecture d’une exigence primordiale.
Primordiale, car elle apporte ce sérieux et une image complexe à atteindre. Le sérieux d’une bande de loulous qui crée un nouveau site, une nouvelle rédaction pour parler des énièmes sorties culturelles. Oui, mais, car il y a toujours un « mais », nous allons mettre tout cela à plat et nous remettre en question. Il ne faut jamais se contenter de peu et rester sur des positions bien vissées au sol. Nous allons remettre en cause notre statut et chambouler les choses pour vous proposer du neuf.
Après un an et demi d’existence, on commence à sentir la routine. Donc pour dynamiter cette tranquillité, on va réfléchir pour vous proposer de nouvelles choses. Plus de dossiers, des rencontres, des petites choses pas/peu vues ailleurs. 2019 est une nouvelle année, le moment propice pour se bouger et se contraindre à se bouger et remuer cette petite entreprise qui peut connaître la crise. Je ne vous en reparle pas bientôt, vous verrez surtout les preuves de ses mots dans les prochaines semaines, voire dans l’année sur Close-Up Mag !
Bonne semaine à tous.
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