Édito – Semaine 43

Burt Young est décédé la semaine dernière à l’âge de 83 ans. Qui ça me direz-vous ? Mais si, Paulie, l’inoubliable beau-frère râleur mais ami loyal de Rocky Balboa dans toute la saga Rocky. Ce genre d’acteur qui semble avoir toujours fait partie de notre mémoire cinématographique et avec qui nous avons grandi. Mais Burt Young ce n’est pas seulement Rocky, c’est une carrière d’éternel second couteau qui l’a cependant amené à côtoyer les plus grands et à tourner sans cesse, aux côtés de cinéastes comme Sam Peckinpah, Roman Polanski, Sergio Leone, Robert Aldrich, Damiano Damiani, Karel Reisz ou encore Hal Ashby sans négliger non plus la télévision : M*A*S*H, Alfred Hitchcock Présente, Miami Vice, Walker : Texas Ranger, Les Soprano et Poupée Russe plus récemment.

Sa carrière est de celle qui se redécouvre en permanence, on voit ou on revoit un film et on se dit ‘’tiens, il joue dedans’’. Dans des rôles souvent similaires c’est vrai mais qu’il incarnait toujours avec une étonnante véracité, une sorte d’attitude bourrue mâtinée de tendresse. Burt Young c’était une figure familière, celle de l’ami de la famille qui vient souvent dîner, qui nous pince les joues affectueusement, qui parle un peu fort mais que l’on finissait presque par ne plus remarquer tant nous étions habitués à sa présence. Et maintenant qu’il est mort, nous donnant envie de revoir tout Rocky, on s’aperçoit qu’il va beaucoup nous manquer…

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