Édito – Semaine 16

Dans un mois jour pour jour s’ouvrira la 76ème Édition du Festival de Cannes, évènement cinématographique international dont la réputation n’est aujourd’hui plus à défendre tant les films et la carrière des réalisateurs et des comédiens du monde entier y ont souvent trouvé un écho d’une résonance pour le moins conséquente. Inauguré au sortir de la Seconde Guerre Mondiale ledit festival a permis de révéler un certain nombre d’artistes de toute nationalité et de tout horizon créateur tels que l’enfant terrible Steven Soderbergh à la fin des années 80 (cinéaste responsable du superbe Sexe, Mensonges et Vidéo, remarquable premier film auréolé d’une Palme d’Or pour l’occasion, ndlr), le cinéaste autrichien Michael Haneke ou encore le trublion Lars Von Trier, réalisateur de génie récompensé moult fois pour ses faits d’armes avec en point d’orgue le bouleversant Dancer in The Dark gratifié de la suprême récompense cannoise en l’an 2000 de notre ère…

Révélée le 13 avril dernier en fin de matinée sur la toile du Tout-Internet la Sélection Officielle de cette 76ème Édition était depuis quelques semaines attendue telle une providence, sélection incluant près d’une vingtaine de films réalisés par des auteurs aux univers aussi disparates que ceux de Jonathan Glazer, Aki Kaurismäki, Catherine Breillat ou encore Wang Bing – ce dernier ne manquant probablement pas – encore une fois – de nous offrir un long métrage dépassant les quatre heures avec un projet sobrement intitulé Jeunesse, ndlr…

Si certains habitués de la Croisette seront une nouvelle fois de la partie (l’increvable Ken Loach et ses sempiternels films à message revenant cette année avec The Old Oak, Nanni Moretti ou encore le cinéaste turque Nuri Bilge Ceylan et son très attendu Kuru Otlar Ustune) ce seront surtout les deux films évènements présentés en hors-compétition qui risquent de faire couler beaucoup d’encre et de passion à l’aune de cet évènement annuel sans comparaison : d’une part le cinquième volet des aventures de l’incontournable Indiana Jones réalisé par James Mangold (Indiana Jones et le Cadran de la Destinée, blockbuster dont la sortie est prévue pour le début de cet été, nldr) et d’autre part Killers of The Flower Moon de Martin Scorsese, film-fleuve de près de quatre heures annonçant le grand retour du réalisateur italo-américain dans nos salles obscures après l’échec relatif que constitue The Irishman sorti directement sur Netflix à la toute fin des années 2010…

En attendant de pouvoir assister à quelques-unes de ces nombreuses et prestigieuses séances le mois prochain sur les lieux du Festival l’équipe de Close-Up vous souhaite à toutes et à tous une excellente semaine de Cinéma et de passion en tout genre, vous laissant rêver en amont du Palmarès Cannois 2023 présidé cette année par Ruben Östlund, dernier lauréat en titre du trophée tant convoité par les cinéastes d’hier et de demain qui saura – nous en sommes sûrs – récompenser la, le meilleur d’entre les meilleurs…

1 Rétrolien / Ping

  1. Édito – Semaine 17 -

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*