Édito – Semaine 50

À l’heure où ces lignes sont écrites, la fatigue nous tiraille compte tenu du fait que le PIFFF touche à sa fin. Nous avons beau être des habitués du festival, nous vieillissons d’année en année et l’épuisement d’enchaîner des films de 14h30 jusqu’à 23h30 nous saisit de plus en plus. La malbouffe accompagnant nos escapades (sandwiches triangulaires de chez Daunat quand on ne peut pas faire mieux, KFC ou burgers de chez De Clercq quand on a le temps) n’aide pas à réellement tenir le coup et alors que les siestes se font fréquentes, notre teint prend une couleur inquiétante, notre peau n’ayant pas vu la lumière du jour depuis presque une semaine.

N’allez cependant pas croire que l’on se plaint, bien au contraire : nous sommes bien trop heureux de retrouver un festival dont l’ambiance est toujours aussi réjouissante et dont la programmation éclectique demeure encore une fois riche en surprises (et pas toujours là où l’on s’y attend). Une bonne façon d’entamer un mois de décembre particulièrement glacial, nous amenant inéluctablement vers la fin d’année et ses fêtes, moments merveilleux en fonction de la famille que l’on a et qui nous feront bientôt basculer vers une année 2023 alors que 2022 est passée en un clin d’œil sans que l’on ait trop eu le temps de s’attarder dessus et que nous voilà déjà dans la trentaine, cette décennie où tout commence à foutre le camp et où l’homme gagne en ventre ce qu’il perd en cheveux.

Cela dit, alors que le festival touchera à sa fin ce soir avec le très attendu nouveau film de Jaume Balaguero et alors même que la fatigue qui nous étreint devient difficile à supporter, nous avons déjà hâte de l’édition 2023 du PIFFF et des surprises qu’elle pourra bien nous réserver avec toujours une certitude : celle que ce sera inattendu et que nous en sortirons fatigués, évidemment.

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