Édito – Semaine 37

On vous parlait il y a deux semaines de notre déménagement (car oui un édito sert aussi à raconter sa vie) et de notre soudaine envie, à force de porter des cartons de films et de livres, de ne plus rien acheter d’aussi encombrant. Rassurez-vous, maintenant que nous sommes installés et qu’il reste un peu de place sur nos étagères, voilà que l’envie est revenue !

Il faut dire que la période automnale est toujours très propice aux sorties vidéos, les fêtes de fin d’année approchant à grands pas. De fait, on ne sait plus où donner de la tête en découvrant les innombrables sorties prévues dans les semaines qui viennent : Le chat qui fume va sortir Crime à froid et Les prédateurs de la nuit, deux incontournables pour les amateurs du genre tandis que Carlotta balance deux coffrets Ultra Collector indispensables avec Retour de Hal Ashby et La comtesse aux pieds nus de Joseph L. Mankiewicz. Et alors que Le Pacte des loups s’offre un splendide coffret 4K en octobre, voilà que Potemkine a décidé de faire dans l’objet de luxe avec des coffrets en bois magnifiques pour accompagner les sorties très attendues de Rashomon et de Nosferatu de Murnau (enfin disponible dans une version HD chez nous !).

Pour le cinéphile aux aguets, pour qui louper le moindre de ces titres paraît impensable, c’est alors une véritable stratégie qui se déploie pour tout acheter sans trop se ruiner. Il s’agit d’acheter en premier lieu les éditions limitées dont on sait qu’elles vont s’arracher avant de se rabattre plus tranquillement sur les autres. Il faut ruser, tenir ses comptes d’une main de fer et tenter de se faire payer le plus de coups possibles quand on sort dans les bars pour économiser. C’est une discipline ingrate, peu évidente mais le cinéphile n’y peut rien, acquérir un film qu’il aime dans un sublime coffret est pour lui une sorte de Graal, un trésor qui le ferait presque passer pour un fou auprès de ses amis ayant tout dématérialisé. Alors oui les étagères sont remplies, le compte bancaire un peu moins mais nous nous faisons plaisir en soutenant les éditeurs indépendants, quel mal peut-il bien y avoir à cela ?

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