Édito – Semaine 24

On parle beaucoup de cinéma sur Close-Up (forcément) mais on tâche également de vous parler régulièrement de séries. C’est une tâche plus ardue qui demande un investissement plus long mais c’est une tâche à laquelle la plupart de nos rédacteurs s’attellent volontiers, la série étant devenu au fil du temps un médium de plus en plus intéressant pour prendre le temps de raconter une histoire. Et à l’heure où Hollywood a tendance à nous rabâcher les mêmes produits réchauffés voire carrément frelatés (Jurassic World : Le monde d’après pour ne citer qu’un exemple récent), la série est devenue un véritable terrain d’exploration narratif où le spectateur, habitué à la qualité, semble de plus en plus exigeant, poussant ainsi les scénaristes à un niveau créatif manquant actuellement à une bonne partie du cinéma.

Et en ce mois de juin, niveau séries, on vous avoue ne plus savoir où donner de la tête : les épisodes de la nouvelle saison de Stranger Things sont si longs qu’on galère à prendre du temps pour les visionner (Anthony a été plus rapide et sa critique paraîtra ce mercredi), on regarde Obi-Wan Kenobi animé par la nostalgie (on vous en parle bientôt), la sixième et dernière saison de Peaky Blinders vient d’être disponible sur Netflix, The Boys a repris, nous n’avons toujours pas vu We Own This City alors que nous adorons David Simon, on attend la quatrième saison de Westworld ainsi que la deuxième partie de la sixième saison de Better Call Saul… Comment voulez-vous que l’on avance dans tout ça dans le visionnage au long cours de Seinfeld ? Parce que oui, il faut savoir gérer le flux permanent de nouveautés mais notre gourmandise ne s’arrête pas là puisqu’il nous faut également voir les classiques célébrés que nous n’avons pas encore découverts : après Seinfeld, il y aura The Shield, Six Feet Under ou encore Halt and catch fire (pensée à mon ami Pierre-Emmanuel qui m’appelle une fois par semaine pour me demander si j’ai commencé la série). Et ne parlons pas de notre envie de revoir Breaking Bad après le final de Better Call Saul ou de nos reprises régulières de l’intégrale de Kaamelott

Être passionné de séries est aussi chronophage qu’être passionné de cinéma et il faut jongler avec précision pour trouver un équilibre entre tout ça sans pour autant sacrifier sa vie sociale (oui il paraît que c’est sympa de sortir avec des amis de temps en temps), chose qui demande un sens de l’organisation redoutable et une nécessité de faire des choix radicaux parmi le nombre de séries produites chaque année. Une gageure ? Certes mais nous ne sommes pas du genre à fuir devant une telle épreuve, d’autant que nous ne sommes pas seuls dans ce cas, l’addiction aux séries étant devenue une sérieuse pathologie pour laquelle il n’existe pas de vaccins (et tant mieux !). Il nous reste tant de choses à voir chers lecteurs et sachez que parmi tout ce qu’il se fait, nous essaierons toujours de vous éclairer un peu et de vous aiguiller avec nos avis car si ‘’le ciné c’est la vie’’ (authentique tag aperçu sur la porte des toilettes de l’UGC Bercy un jour), les séries aussi !

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