La Ligne Verte : Test Blu-ray 4K UHD

Réalisateur : Frank Darabont / Casting : Tom Hanks ; Michael Clarke Duncan ; David Morse ; Bonnie Hunt ; James Cromwell ; Doug Hutchinson ; Sam Rockwell ; Barry Pepper / Genre : Fantastique / Compositeur : Thomas Newman / Date de sortie : 1er mars 2000/ Durée : 188 minutes / Pays : USA /

Synopsis : Lorsque John Coffey (Michael Clarke Duncan), un géant, est amené dans le couloir de la mort, Paul Edgecomb (Tom Hanks) et ses collègues gardiens découvrent quelque chose de très inhabituel à son sujet. Condamné pour le meurtre sadique de deux jeunes filles, mais se comportant presque comme un enfant lui-même, Coffey semble avoir le don surnaturel de guérir les êtres vivants. Dans cette adaptation du roman fascinant de Stephen King les gardiens réveillent leur sens de l’humanité.

Critique film : La Ligne Verte est un chef d’oeuvre. Sous cette affirmation pompeuse se cache un sentiment subjectif total pour un film que l’on ne se lasse pas de revoir. Malgré ses trois heures de métrage, La Ligne Verte réalisé par Frank Darabont en 1999 est une merveille de 20 ans d’âge – et des poussières – qui passe le poids des années avec une aisance déconcertante. Il est un film naviguant entre les écueils de l’abattement comme certains autres peuvent le subir avec le temps. La Ligne Verte est loin de cela, bien au contraire, il fait un bien fou aujourd’hui de revoir ce film « parfait » devenant progressivement un « classique » qui bénéficie d’une ressortie classieuse en 4K-UHD chez Warner Bros… 

Test Blu-ray 4K UHD :

Date de sortie vidéo : 30 mars 2022

Informations Techniques :

FILM 4K UHD :

Image : 2160p Ultra Haute Définition 16×9 1.85:1
Audio : Dolby Atmos-True HD : Anglais ; Dolby Digital : Français 5.1, Allemand 5.1,
Espagnol (Castillan) 5.1, Italien 5.1, Français (Canadien) 5.1 ; Espagnol (Latin) 2S
Sous-titres : Néerlandais, Français, Espagnol (Castillan), Espagnol (Latin), Danois, Suédois, Norvégien, Finnois
Pour malentendants: Anglais, Allemand, Italien

FILM BLU-RAY :

Image : 1080p Haute Définition 16×9 1.85:1
Audio : DTS-HD Master: Anglais 5.1 ; Dolby Digital : Français 5.1, Anglais 5.1,
Allemand 5.1, Italien 5.1, Espagnol (Castillan) 5.1, Portugais (Brésilien) 2.0, Turque 2.0
Sous-titres : Néerlandais, Français, Allemand, Espagnol (Castillan), Espagnol (Latin), Portugais, Portugais (Brésilien),
Danois, Suédois, Norvégien, Finnois, Italien, Polonais, Islandais, Turque
Pour malentendants : Anglais, Allemand, Italien

Image : Si Warner refile le Blu-Ray d’origine au cœur de ce nouveau coffret visuellement sublime – un Blu-Ray de haute tenue déjà à l’époque, l’édition 4K UHD redonne un coup de boost à cette superbe et tendre histoire de trois heures. Le HDR permet un lifting de fond en comble avec un rendu des acteurs plus naturel moins porté sur des peaux rougeâtres/oranges en HD. Les acteurs retrouvent leurs teintes d’origine et le film acquitte une authenticité dans ses couleurs. Ce 4K UHD permet de donner une nouvelle vie à ce chef d’oeuvre intemporel nous permettant de le réévaluer encore une fois à la hausse, le temps n’a véritablement pas d’emprise sur ce film poignant.

Son : Commençons par un mauvais point : la VF n’est toujours pas proposée en haute définition malgré son nouveau master. Il faut se contenter d’une simple piste 5.1 ou privilégier la version originale en Dolby Atmos True HD qui fait correctement son travail sans éblouir outre mesure. L’édition est bien sage du côté du son, le point noir de cette sublime édition presque indispensable.

Bonus : Les bonus sont tous repris de la précédente édition en Blu-Ray. Le coffret regorge d’un livret de 34 pages reprenant en gros les éléments du dossier de presse d’époque, d’une double affiche recto verso et de cartes et autres photos d’exploitation. Les suppléments vidéo nous plongent quant à eux dans les coulisses du tournage avec deux making-of : le premier dure 25 minutes, se montrant concis et complet pour les plus pressés. Le second est plus conséquent, durant 1h42 et revenant sur chaque étape de la production du film entre un chapitre sur Stephen King, l’adaptation du livre, le tournage et un dernier focus sur Mr Jingle et son dressage pour un rendu bluffant concernant ses séquences. Il demeure indispensable si vous êtes fan. Le reste des bonus se compose des scènes coupées commentées par Frank Darabont mais toutefois non sous-titrées, des bouts d’essais de Michael Clarke Duncan pour son rôle culte de John Coffey et des bouts d’essais de Tom Hanks vieilli par maquillages pour l’ouverture du film et sa conclusion. Une tentative louable qui n’a pas convaincu l’équipe engageant Dabbs Greer, reconnu notamment pour son rôle culte du pasteur dans la série La Petite Maison dans la Prairie. La section Bonus se conclut sur les différentes bandes-annonces notamment celle conçue pendant le tournage par la seconde équipe pour un teaser promotionnel mettant en scène la souris, mais recalée par Frank Darabont qui était loin d’être convaincu par le résultat.

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