Kill Bill – Volume 1 : « Shaw me, brother ! »

Fiche technique :

  • Réalisateur : Quentin Tarantino
  • Casting : Uma Thurman, Lucy Liu, Vivica A. Fox, David Carradine, Daryl Hannah, Julie Dreyfus, Sonny Chiba, Gordon Liu, Chiaki Kuriyama, Michael Bowen, Michael Parks, Michael Madsen
  • Genre : film d’action (et aussi pastiche de film de yakuza, de chambara…)
  • Compositeur : RZA (et morceaux choisis de Nancy Sinatra, Luis Bacalov, Bernard Herrmann, Gheorghe Zamfir, The 5,6,7,8’s…)
  • Date de sortie : 10 octobre 2003 (États-Unis)
  • Durée : 111 minutes
  • Pays : États-Unis

Synopsis :

Premier volet du diptyque des aventures de The Bride alias Black Mamba alias Beatrix Kiddo. Quatre ans et six mois après une journée de noces consommées dans le sang d’un passage à tabac retentissant exécuté par les quatre membres des Vipères Assassines et leur chef Bill The Bride sort d’une interminable nuit de mort cérébrale pour se venger de ses agresseurs ; également responsable de la mort de la petite fille qu’elle attendait de Bill le quatuor fera l’objet d’une quête obsessionnelle de la part de notre héroïne… Ce premier volume se concentre principalement sur les figures de O-Ren Ishii et de Vernita Green, respectivement une cheffe de gang nippone au passé traumatique et une mère de famille mariée à un docteur de renom, dont la petite fille a – justement – quatre ans…

Notre avis :

Beaucoup d’encre et de sang ont coulé au sujet de Kill Bill – volume 1 : ultra-violence gratuite, indigence scénaristique, innombrables références recyclées avec talent mais sans réelles conséquences, jeu inexpressif de Uma Thurman, frime et esbroufe visuelles, et cetera… Qu’on le veuille ou non, que l’on aime ou pas ce virtuose un tantinet de mauvaise foi (l’une des références narratives majeures dudit film – La mariée était en noir de François Truffaut – reste éhontément occultée par le Grand Homme, ndlr) le respect à son égard s’impose, forcément. Un film hyper-maîtrisé, passionnant à voir et à revoir encore et encore, flanqué d’une bande originale de tout premier choix et de scènes de combat laissant littéralement sur le carreau. Mention spéciale à la dernière heure durant laquelle The Bride affronte les Crazy 88 et la froide et discrètement souriante O-Ren Ishii pour un sommet d’esthétisme et de couleurs affriolantes. QT détient l’Art de chorégraphier la violence tout en ritualisant la vengeance de son héroïne avec brio.

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