Édito – Semaine 52

Nous y voilà, chers lecteurs : 2021 touche à sa fin. Et je tiens à ce que nous prenions tous un moment pour nous féliciter d’avoir survécu à cette année difficile, nous pourrons nous inquiéter de 2022 la semaine prochaine mais avant tout reconnaissez votre force chers lecteurs, celle d’avoir tenu bon dans une nouvelle année mouvementée, faite de privations (5 mois sans lieux culturels ouverts tout de même) et de mesures gouvernementales parfois aberrantes. Mais si vous avez survécu à l’année ainsi qu’au repas de Noël sans faire une indigestion et en supportant les blagues racistes de tonton Robert, félicitations, vous pouvez embrayer sur 2022 sans souci, vous avez les outils pour l’affronter !

Nous voulons aussi profiter de ce dernier édito de l’année pour vous remercier chers lecteurs car vous êtes toujours fidèles et surtout de plus en plus nombreux ! Cela fait un moment que les chiffres de fréquentation du site (auquel nous avons fait un relooking ce printemps) sont en hausse et ne faiblissent pas, preuve de votre fidélité qui nous touche beaucoup, notre meilleure forme d’encouragement pour toujours vous fournir les meilleurs articles et apporter notre regard, que l’on souhaite personnel et inédit, sur l’actualité cinéma et séries même si nous ne pouvons pas toujours traiter tout ce qui mériterait de l’être tant nos colonnes et nos emplois du temps sont chargés.

Pour l’année à venir, nous renouvelons auprès de vous notre volonté de ne pas vous décevoir, de continuer à être au top et à vous accompagner au quotidien dans notre passion, que le cinéma soit également votre passion ou qu’il ne soit pour vous qu’un simple divertissement que vous appréciez jusqu’à ce que, peut-être à force de nous lire, ça devienne justement plus qu’un simple divertissement et que ça se transforme en passion, maître mot qui nous a toujours animé et qui alimente de vifs débats au sein de la rédaction, débats dont vous pouvez avoir un aperçu lors de nos podcasts avec une joute verbale déjà culte entre Thomas et Anthony autour de Jean-Luc Godard lors de notre podcast consacré à Jean-Paul Belmondo.

Jean-Paul Belmondo, qui, comme Bertrand Tavernier ou Jean-Pierre Bacri, nous ont quittés cette année, trois figures phares de notre cinéphilie qui nous ont accompagnés durant de nombreuses années et qui vont cruellement nous manquer. A titre personnel et pour rentrer dans une sphère plus intime, je tiens à rendre hommage à celui sans qui je ne serais certainement pas en train d’écrire ces lignes : mon grand-père Michel, décédé cette année. Nul besoin de m’étayer sur le chagrin éprouvé à la mort d’un homme que j’aimais énormément mais je tenais simplement à le saluer une nouvelle fois pour son immense culture cinématographique et sa formidable collection de films (DVDthèque admirée et parcourue un nombre inlassable de fois depuis ma tendre enfance).

Le cinéma est comme beaucoup de passion une affaire de transmission : à ce niveau-là, je lui dois beaucoup, lui n’ayant jamais eu de cesse de me confronter à des films que, gamin ou ado, je ne voulais pas forcément découvrir (La planète des singes, Don Camillo, Le Massacre de Fort Apache) mais qui m’ont ouvert mes horizons. Des horizons qui n’ont cessé de s’élargir depuis avec toujours sa figure en ligne de mire, ses conseils avisés quand j’étais jeune et nos recommandations mutuelles alors que je grandissais et que je me forgeais ma culture, l’exhortant à aller voir notamment Parasite en salles. C’est une des raisons pour lesquelles nous avons créé Close-Up : nous ne remplacerons jamais l’amour bienveillant d’un grand-père, d’une mère ou d’un oncle pour transmettre le goût du cinéma mais si nous pouvons parfois vous transmettre un peu de notre passion et vous ouvrir vos horizons chers lecteurs, c’est que nous faisons bien notre travail. Alors soyez assurés de notre présence passionnée et assidue pour 2022 et que vos derniers jours de 2021 soient beaux, on se retrouve en tout cas l’année prochaine pour de nouvelles aventures !

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