La Croisade : Rencontre avec Laetitia Casta, Louis Garrel et les enfants du film.

La Croisade a fait partie de la section éphémère « Le cinéma pour le climat » du Festival de Cannes 2021 et a été en partie tourné durant le confinement. Créée avant le phénomène Greta Thunberg et tournée après l’histoire de ce film est tout à fait singulière. Louis Garrel nous en parle avec beaucoup d’humour et sans complexe, accompagné de sa femme Laetitia Casta et des enfants jouant dans ledit film. C’est avec honneur que nous avons pu nous entretenir avec ce couple loquace et très enclin à la discussion.

En préambule, je voulais vous parler de la genèse du film et de son écriture. Il a été écrit avant la vague écologiste, c’est presque visionnaire ?

Louis Garrel : Je ne voulais pas du tout que le film soit présenté comme un film militant. C’est Jean-Claude Carrière qui m’a écrit une première scène en me demandant ce que j’en pensais. C’est la première scène du film, je la trouvais brillante, jusqu’au moment où arrive le thème : des enfants qui se passionnent pour l’écologie ou le changement climatique. J’ai dis à Jean-Claude « Mais… c’est faux ! C’est pas vrai, ça n’existe pas des enfants qui tout d’un coup penseraient à ça, je n’y crois pas ». Il me répond « Mais t’es con, tu ne comprends pas le truc ! ». « Si, je le comprends trop bien, c’est une invention d’un scénariste, ça fait faux ». J’en parle autour de moi avec des copains qui me disent « Oh non c’est gênant même quand tu me le racontes ça me gêne, les enfants c’est pas ça ». Jean-Claude continue de travailler le scénario dans son coin puis arrive l’histoire de Greta Thunberg en Suède. Ce qui est fou c’est que c’était il y a 3 ans ! Elle fait la grève de la faim comme ça, elle passe au journal de 20h. J’appelle Jean-Claude pour lui dire que c’est incroyable. Ça va très vite, elle fait la grève de la faim, puis elle organise elle-même des grèves et d’un coup ils sont 500 000 en Europe. Je lui dis « Bon, prenons le sujet, t’as raison, y a un truc d’actualité qui est quand même rigolo à faire, comme un film en direct quoi ». Aujourd’hui ça paraît évident mais il y a 3 ans, je vous jure, quand j’en parlais aux gens, ça faisait science-fiction, mauvais sujet, et tout d’un coup le film est devenu pertinent. Jean-Claude me dit de me dépêcher de le faire parce qu’on va avoir l’impression que je cours après le réel, ce qui est un peu le cas là. Je suis presque synchro mais j’aurai pu l’être encore plus, si je l’avais écouté. Après j’ai eu du mal à appréhender un tel sujet. Je ne voulais pas que le film soit une leçon de morale. Parce que les gens sont comme moi, comme des idiots avec le changement, il ne faut pas enfoncer des portes ouvertes en disant « C’est pas bien ce que vous avez fait ! ». Il fallait trouver des dynamiques à travers lesquelles les spectateurs puissent prendre un plaisir de cinéma. D’où l’idée qu’on a eu avec Jean-Claude de se dire qu’on ouvrira plus de portes chez les gens si on les fait rire.

Du coup cette approche est assez moderne et nouvelle, les autres films sur ce sujet-là donnent pas mal de leçons.

Louis Garrel : Oui bien sûr, c’est la première fiction avec l’histoire des enfants et je trouve que c’est assez original le fait d’en faire une comédie, d’en faire une situation cocasse, une mini comédie de boulevard, une fable écologique, même une fable utopiste, même un film d’évasion presque, un petit film d’aventures. Il y avait l’idée, dans un temps très court, de mélanger plein de petites formes sur ce sujet-là que je trouve historiquement assez folles. Un moment où les enfants ont l’air d’être plus logiques et en surpuissance avec 30 000 scientifiques avec eux. C’est pour ça que je pense qu’il faut déléguer beaucoup plus de pouvoir là-dessus à des jeunes gens qui flippent vraiment parce que c’est dans l’angoisse qu’on trouve des solutions.

C’est important d’impliquer plus profondément la jeunesse dans ces problématiques et ces enjeux.

Louis Garrel : Oui je le pense vraiment en plus. Là il s’agirait de baisser le droit de vote et de déléguer beaucoup plus. On n’y arrivera pas nous. On est déjà au bord de la crise d’angoisse à chaque fois qu’il y a un problème de transport, comment on va faire s’il faut sauver le monde. Puis il va falloir trouver des objets géniaux. Et il y en a plein des jeunes gens, des mini Einstein, des mini Galilée, qui ont les cartes en mains pour mener ce genre de projets. Autant leur passer le flambeau sans attendre.

Est-ce qu’il y avait cette volonté de travailler aussi chez l’enfant à la fois le collectif dans l’acte militant mais aussi l’intime puisqu’il y a ça qui se joue également.

LG : Oui ! C’est moi qui l’ai rajouté, c’est pas Jean-Claude, les petites scènes amoureuses, je ne pouvais pas ne pas les mettre parce que ce serait mal raconter l’enfance, lorsqu’on avait 12 ans. Là leur projet est un projet écologique, un projet d’amélioration du monde, mais on a tous eu au fond à 12 ans la volonté ou le rêve de changer quelque chose que l’on trouvait mal fait. Donc c’est aussi un film sur des enfants qui se retrouvent collectivement à essayer de réaliser ce désir là, qu’on a tous eu au fond de nous à 12 ans, d’avoir une influence sur le monde. Alors que les parents sont complètement à la ramasse. Moins le personnage de Laetitia qu’on pourrait penser naïve, qui écoute trop son fils, trop béate devant lui. En vérité, elle a une position intelligente, elle suit la personne qui est la plus sensée et la plus constructive. On a tendance à croire que l’activisme passe par la destruction, qu’ils arrivent à leur fin en détruisant. Sauf que là, ce sont des activistes plein d’intentions nobles arrivant à leurs fins en construisant. C’est en ça que le film est peut être moins punk, sur des militants qui ne veulent pas détruire ou qui ne veulent pas casser mais construire. Ils arrêtent de manifester, de faire la grève de la faim, et vont se servir de l’argent là où il est pour mettre en œuvre un plan et construire quelque chose d’ambitieux.
Mais c’est vrai que j’aurais voulu, pour être tout à fait honnête, être un tout petit peu plus angoissé sur la violence qui tout d’un coup pourrait naître chez les enfants. Jean-Claude ne voulait pas trop, mais par exemple la scène où Abel rêve que Joseph le tue. Je pense qu’à un moment donné, si rien ne se passe, ça va devenir violent et il va y avoir une violence infantile ! C’est aussi sûr que c’est revigorant parce que je pense que l’espèce humaine a une telle pulsion de vie qu’à un moment donné, si rien ne se passe, il y a des jeunes qui vont devenir violents. C’est sûr et certain !

Une personne sur deux et c’est bon…

LG : Il suffit d’enlever une personne sur deux. Pour le moment le film est optimiste dans le sens où l’on peut espérer avoir de grands projets, comme il y en a eu, certes plus commerciaux comme le Canal de Suez. On peut se dire qu’il va y avoir des projets pharaoniques comme ça qui vont avoir un impact énorme sur le climat qui est en train de changer et pas seulement le triage du plastique mais je pense qu’on va trouver des trucs. Et voilà, c’est un film optimiste.

D’où la fin, on ne sait pas trop si c’est un mirage ou…

LG : On sait pas ! Ma théorie c’est qu’au début ce sont les enfants qui croient en leur projet, la mère est convertie, le père est converti par amour pour la mère et par peur de se faire abandonner, et finalement c’est le film qui finit aussi par croire au projet qui paraissait complètement irréaliste en début du film.

Vous avez beaucoup parlé de Jean-Claude carrière. Qu’est-ce qu’il vous a appris, pas uniquement sur ce film, mais vraiment en tant que scénariste ?

LG : Alors il m’a appris une chose qu’il tenait, je pense, de Tchekhov, qui était que les personnages ne se définissent pas par une psychologie préétablie mais par leurs actions. C’est-à-dire qu’un personnage se définit par ce qu’il fait. Ça, c’est une chose qu’il m’a répété plusieurs fois et que je trouve très juste. Et même comme acteur, d’une certaine manière ça apprend quelque chose, car on cherche toujours une logique ou une cohérence psychologique, ce qui est moins juste que cette idée-là. Parce que dans la vie on agit et c’est comme ça qu’on se définit. La plupart du temps on accorde même ce qu’on est avec ce qu’on vient de faire. On ne fait pas en fonction de ce qu’on pense être bien, on s’accorde après avoir fait quelque chose. Lui n’écrivait pas du tout psychologiquement. Moi j’avais tendance, quand j’écrivais avec lui, à être plus psychologique. Ce qui est plus fragile, en tout cas moins cinégénique. Ses personnages étaient très minces si on devait les détailler, on ne voit que les actions du personnage, c’est très cinématographique.

Il y a cette scène très impressionnante dans la forêt avec l’espèce de grande carte….

LG : Ah oui ça c’était bien, c’était inédit. En fait c’est Jean-Claude qui a eu cette image là. Il avait fait tellement de films, écrit tellement d’histoires d’amour que dès que je venais avec une idée il me répondait « Non mais on l’a déjà vu, je veux faire que des trucs qu’on a jamais vu ». Du coup les enfants qui se passionnent pour ça avec la carte de l’Afrique en néon au milieu de la forêt française, j’ai jamais vu. En discutant avec la décoratrice pour fabriquer quelque chose à hauteur d’enfants pour illuminer leur vision, on a eu l’idée des néons. Et ensuite on a filmé ça avec un petit drone.

Maintenant que les enfants sont là j’ai une question pour eux. Quel a été votre rôle sur le tournage, sur la manière dont vous avez incarné vos personnages, sur la manière dont vous avez parlé d’écologie et de tout ce que dit le film, de tout ce que transmet le film au travers de vos actions ?

Joseph Engel : J’ai essayé d’être le plus impactant possible, le plus réel. Louis m’a dit de m’inspirer de Greta Thunberg et d’être toujours à fond dans ce que je dis et de prouver que ce que je pense, je vais le faire.

Julia Boème : Oui surtout on doit être très sérieux. Il ne faut pas qu’il y ait un petit truc qui fasse penser que c’est une blague parce que ce n’en est pas une. C’est très réaliste. Ce film est aussi un espoir pour expliquer que c’est peut être possible de sauver notre planète mais qu’il faut qu’on s’y mette maintenant et que c’est également aux enfants d’agir parce que les adultes n’ont rien fait jusqu’à présent.

Du point de vue des dialogues, est-ce qu’il y avait une écriture stricte ou c’est plutôt des thèmes qu’il fallait que vous abordiez et que vous brodiez avec vos propres mots ?

JE : Dans mes souvenirs il y avait pas mal d’improvisation.

Ilinka Lony : On avait une ligne de conduite à tenir avec un sujet très précis. C’était écrit pour nous aider à nous guider si on loupait une phrase ou si on perdait nos mots mais pour que ce soit vrai, on partait en impro et la détermination venait de nous, ce volontariat aussi.

À la fin il y a la scène avec Laetitia Casta dans le désert, cuttée par la scène de danse. C’est surprenant parce qu’on se demande si c’est une victoire ou une volonté de continuer, un dynamisme qui se renoue. Comment vous l’avez pensé?

LG : On n’y avait pas pensé au montage la dernière scène où il se met à danser. L’idée c’est de dire que la danse c’est le moment de la joie donc c’est un peu une danse de joie. On peut aussi y voir une connotation mélancolique parce qu’on se demande si c’est un mirage ou si c’est vrai mais le but est de garder une énergie positive en sortant du film.

Donc vous encouragez l’improvisation, est-ce que le fait d’être acteur est aussi une façon de diriger les autres ?

LG : Bien sûr ! C’est pour ça que je joue dans les films que je fais, en fait c’est un flux, c’est pas tant un plaisir d’acteur que de jouer dans mes films. Il s’agit plutôt d’une facilité de donner l’exemple, l’impulsion. Parce qu’il n’y a pas beaucoup d’improvisation dans le film, les enfants n’improvisent jamais je crois, si ?

JB : Seulement si réellement on n’arrivait pas à prononcer la phrase on disait la même chose mais différemment. En fonction de ce que nous aurions dit mais le scénario était bien écrit.

LG : C’est pour ça que jouer dans le film permet de leur montrer ce que je fais avec les dialogues. Ainsi, ils savent ce qu’ils ont le droit de faire. Être acteur c’est aussi ça, c’est savoir ce que veut le metteur en scène donc si on le voit jouer, on fait la même chose. C’est pour ça que j’aime bien jouer dans mes films, pour donner le rythme aux autres acteurs

Et puis le rôle vous le jouez déjà à l’écriture?

LG : Je ne voulais pas que le film soit pris comme une leçon de morale. Donc le fait que je fasse le film et que j’interprète le con de l’histoire, je me dis que ça va détendre les spectateurs. Ils se diront que celui qui fait le film a l’air d’être complètement idiot donc ce n’est pas lui qui nous fait la leçon, ce sont les enfants.

Après avoir lu le scénario et joué dans le film, qu’est-ce que ça vous a apporté en tant qu’adolescent sur l’impact écologique, les questions raciales, les questions politiques etc...?

JE :  Ça m’a beaucoup impacté. Ça m’a fait prendre conscience de la situation, j’ai appris beaucoup de choses sur la planète et l’écologie. Il y a un géographe qui est venu nous parler et nous a expliqué beaucoup de choses sur la situation actuelle. Le film met une petite pression car il faut dire que la Terre va mourir et que tout peut changer du jour au lendemain.

Et puis la solution est faisable, elle est accessible. Ce que j’ai trouvé beau aussi c’est la foi qui est placée dans l’enfance. Il y a certes ce collectif mais aussi cette intimité avec les parents qui découvrent que leurs enfants grandissent. À la fin ce n’est pas seulement un film politique mais c’est aussi un film sur

Laëtitia Casta : Sortir de l’enfance ? Ça part de là. Il y en a un qui ne grandit pas c’est Abel, il est resté dans ses chaussures d’enfant. En opposition à Joseph qui devient un homme. Donc oui, ce sont des enjeux qui se passent à l’intérieur et aussi dans le couple en désaccord où ça devient l’enfant qui sépare le couple.

LG : L’enfant n’a pas encore abandonné l’idée que c’est en groupe que l’on fait des choses géniales. Plus on grandit plus on a tendance à se séparer. Ce qui est très beau dans leur groupe est l’idée qu’en tant que collectif on est plus fort

LC : Ils sont durs en plus entre eux, ils ont des lois, des dogmes.

LG : Aujourd’hui ils ont tous les outils nécessaires sous la main pour communiquer entre eux et se rassembler par milliers, c’est ce qui s’est d’ailleurs passé après Greta Thunberg.

LC : Et à la fois c’est effrayant car c’est aussi bien formidable dans le positif comme dans le négatif. Ça peut avoir des conséquences terribles.

Je voulais revenir sur la première scène qui a quelque chose de très théâtral

LC : Je pense que c’est parce qu’elle est tournée en plan-séquence qu’il y a cette idée.

LG : Oui et puis l’histoire emprunte aussi beaucoup au théâtre de boulevard : une petite bourgeoisie qui est déstabilisée par une situation burlesque. Et ce qui est drôle sur ce point c’est que les gens me reprochaient qu’il vole trop de trucs. Sur ce point je faisais confiance à Jean-Claude. C’est l’accumulation qui fait l’effet comique. Au final ça fonctionne par identification car tout le monde a chez soi des petit objets de valeur qu’on laisse dans un coin sans jamais les utiliser ni les toucher

Vos personnages ont les mêmes noms que ceux de votre film précédent. Pourquoi ? Peut-on y voir un diptyque où les prémices d’un triptyque ?

LG : Ça j’aimerais bien.

Qu’est-ce que vous avez l’impression de construire avec ces personnages, avec ce couple ?

LC :  Marianne pour moi est beaucoup plus libérée. Elle est un peu détachée de la relation du couple et elle se dirige vers autre chose due à l’enfant et au travers des yeux de son enfant. Elle pense également à son avenir, à ce qu’elle laisse comme héritage. Je trouve ça génial, car Louis se donne toujours les bons rôles je trouve, c’est assez jouissif. Il est comme une sorte de clown, il me fait toujours un peu penser à Michael Keaton. À ces personnages qui sont dépassés. D’ailleurs quand le film s’est arrêté au moment du covid-19, Louis a profité de la situation pour filmer des scènes. À ce moment-là c’était une véritable restriction budgétaire puisque on a tourné avec les téléphones, on a ramené les voisins, les chiens des voisins, les enfants des voisins et cetera. Il a même fait un casting de chien.

LG :  il y avait un chien qui jouait très très mal. J’ai pris son fils d’ailleurs. Le fils du chien était meilleur que son père.

LC : Et dans le même ordre d’idée il y a des scènes qui n’étaient pas écrites et que Louis a rajouté. Par exemple la scène où il dit qu’il a acheté des sacs de différentes couleurs pour le tri sélectif. Mais c’est quelque chose qui lui ressemble. Comme la première scène. Je rigole à chaque fois que j’entends Louis hurler car il est vraiment comme ça, d’un coup il veut péter un boulard pour un truc qui n’a vraiment aucun intérêt.

LG : Durant la scène où elle énumère tous mes défauts, elle a rajouté plein de trucs

(rire) 

LG : Égoïste, propre sur lui, narcissique, anxiogène. Elle était vraiment très inspirée pendant cette scène.

LC : Ce qui est chouette quand on tourne avec Louis, c’est avoir l’impression d’être à la fois dans un scénario fantasmatique, inventé et proche du réel. C’est assez chouette.

Et pourquoi c’est si court ?

LG : À cause de Jean-Claude Carrière, il citait toujours Coluche qui disait : « les films c’est bien mais il y a toujours une heure de trop ». Je me suis dit on va l’amputer d’une heure du coup il fait 1h07 mais j’avais un complexe un moment donné de me dire que mes films étaient un peu court parce que L’homme Fidèle fait 1h14. Et un jour je me suis rendu compte que l’un des plus grands films, qui est Le Cuirassé Potemkine, fait 1h15. Alors on a le droit de faire court. Il y a des gens qui n’ont pas aimé le film, lorsqu’ils apprennent que ça fait 1h15 ils disent « ah c’était génial »  « mais le film qu’est-ce que tu en as pensé » « je sais pas mais c’était cool ». Pour revenir à la question des personnages c’est aussi une volonté du producteur qui me dit souvent « c’est bien de retrouver les personnages, les gens qui ont vu les films précédents pourront mieux se raccrocher à l’histoire, ça les fera rigoler »

LC : Il est absolument honnête dans ce qu’il fait, et c’est vraiment chouette. Il n’est pas du tout engagé sur ce sujet là. Pour Jean-Claude avant de partir, le sujet l’obsédait comme une conviction, que les deux puissent se retrouver, Lui très romantique et Jean-Claude très terre-à-terre et que cette fusion d’écriture puisse se produire c’est vraiment très intéressant.

Propos recueillis à Paris à bord de la péniche Rosa Bonheur-sur-Seine en table ronde le lundi 13 décembre 2021
Remerciements à Ad Vitam Distribution, Monica Donati et Pierre Galluffo pour nous avoir permis de conduire cet entretien.
Un grand merci à Louis Garrel, Laetitia Casta, Joseph Engel, Julia Boème et Ilinka Lony pour s’être prêté au jeu de cet entretien.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*