On le craignait la semaine dernière et on le confirme, le pass sanitaire fait énormément de mal aux entrées cinéma. Si Kaamelott – Premier volet est le seul à sortir vainqueur de cette situation avec 1,5 million de spectateurs au compteur, quand on voit Jungle Cruise ou The Suicide Squad ne pas dépasser les 300 000 entrées pour leur première semaine d’exploitation sachant que ce sont de gros films américains au fort pouvoir attractif, on sent bien passer les dégâts effectués par le pass qui font fuir les spectateurs des salles alors que l’offre est très attractive et que le temps est idéal pour se réfugier au cinéma.
Aux Etats-Unis également, on a senti une légère baisse de fréquentation il y a deux semaines mais le démarrage plutôt honnête de Jungle Cruise à 35 millions de dollars vient frôler celui effectué par Rampage – Hors de contrôle en 2018, un film également avec Dwayne Johnson sorti avant la pandémie. Le score n’est donc pas déshonorant et on espère que The Suicide Squad s’en sortira également bien malgré la pandémie.
Non ce qui secoue actuellement Hollywood, c’est la plainte récente déposée par Scarlett Johansson contre Disney. L’actrice s’estime en effet lésée par la sortie de Black Widow en simultané au cinéma et sur Disney+, la privant d’une partie de son salaire, calculé sur le pourcentage des recettes récoltées par l’exploitation du film en salles (ce qui avait permis à Robert Downey Jr. de gagner 55 millions de dollars sur Endgame). En offrant le film en SVOD dans le même temps, Disney réduit donc le salaire que Scarlett Johansson aurait pu gagner. Certes, nous sommes dans une histoire de gros sous et l’on pourrait se dire que l’actrice n’est pas à plaindre puisqu’elle a déjà touché des millions de dollars pour le rôle mais il n’en demeure pas moins que Disney n’a pas respecté son contrat et tandis que la firme engrange de l’argent et des abonnés sur Disney+, ce ne serait que justice que Scarlett Johansson, l’actrice la plus fidèle du MCU soient dûment payée à ce titre. Cette plainte crée en tout cas un petit remue-ménage et il se murmure que d’autres actrices comme Emma Stone pourrait suivre son exemple. Dans un monde où Disney entend régner en maître et imposer à beaucoup sa vision du monde, cette résistance fait plaisir même si on se doute qu’elle pourrait très bien se finir une fois les salaires renégociés…
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