Festival du Cinéma et Musique de La Baule : Jour 4

Cette 7e édition du Festival du Cinéma et Musique de La Baule nous aura permis quelques belles rencontres pour de futurs entretiens à paraître sur Close-Up Mag pour les sorties des films dans les semaines/mois à venir. Il nous reste juste à nous poser et à retranscrire ses longs échanges, lesquels cette journée du samedi 26 juin était en partie consacrée. On pense à Gérard Jugnot, Laurent Lafitte ou Catherine Frot pour la sortie de son prochain film, La Fine Fleur de Pierre Pinaud en salles le 30 juin prochain.
Une grande partie de notre journée a été donc consacrée à ses entretiens. Peu de choses encore à vous dire tant que l’on n’a pas débriefé le tout, surtout qu’il nous reste encore un entretien à mener ce dimanche.

Donc on passe directement à la fin de journée pour la cérémonie des remises de Prix suivi par le concert en hommage à l’invité de cette édition, Philippe Sarde, qui supervise l’exercice mené par un de ses proches collaborateurs.
Le festival et son jury composé par Deborah François, Alice Taglioni, Hugo Becker, Mathieu Gonet et présidé par François Berléand ont rendu son verdict.
Concernant les prix des films Hors-Compétition, Louis Viallet reçoit l’Ibis d’or de la révélation jeune talent compositeur, Jean-Benoit Dunckel (du groupe AIR) reçoit le Prix Coup de Coeur pour la musique du film Été 85  de François Ozon et Bertrand Burgalat est récompensé par l’Ibis d’or de la meilleure musique de film de l’année pour le film Les Apparences de Marc Fitoussi.

©Patrick Gérard / Festival de la Baule

Du côté de la sélection en compétition, Tuppence Middleton reçoit l’Ibis D’Or de la Meilleure Actrice pour son rôle dans Fisherman’s Friends. Celui du meilleur Acteur est décerné à Pierre Lottin pour son rôle dans Un Triomphe d’Emmanuel Courcol, acteur qui a ému les jurés. Le même film remporte le l’Ibis d’Or de la Meilleure Musique signée Fred Avril. Les prix ont été remis au distributeur qui repart avec les valises lourdes direction Paris, puisqu’il remporte l’Ibis d’Or Prix Spécial « Coup de Projecteur »  – UniversCiné – pour le film Milla de Shannon Murphy.

C’est Toi que j’attendais réalisé par Stéphanie Pillonca

Un autre film a profondément ému les jurés qui décerne du coup le prix du Meilleur Film du Festival à Stéphanie Pillonca pour son documentaire, C’est Toi que J’attendais, film ayant bouleversé les membres du jury. Le documentaire nous plonge dans l’intimité de couples qui souhaitent adopter un enfant et attendent impatiemment l’appel qui fera basculer leurs vies. Mais c’est aussi l’histoire d’Alexandra qui recherche par tous les moyens son fils né sous X, ou Sylvian qui se bat chaque jour pour retrouver sa mère biologique. Des parcours de vie riches en émotion qui nous interrogent sur la quête d’identité et sur l’amour… Une belle récompense pour une proposition dont nous ne manquerons pas de découvrir à sa sortie en salles.
Pour conclure sur les récompenses, le Prix du meilleur court-métrage a été décerné au film Lavande réalisé par Alexandra Naoum. Et Gérard Jugnot se voit célébrer par le public qui lui décerne son prix pour Le Petit Piaf, 12e long-métrage de l’acteur membre du Splendid qui a conquis le cœur des spectateurs du festival de La Baule avec ce film solaire porté par la voix en or du jeune Soan Arhimann qui a lui-même charmé tout son monde en poussant la chansonnette sur scène lors de la remise du prix. 

Le Festival de La Baule a enfin rendu verdict pour cette cuvée 2021. Le festival n’est bien évidemment pas encore fini avec la journée du dimanche et les dernières projections planifiées. En attendant, place à Philippe Sarde et son orchestre pour un concert exceptionnel supervisé par le compositeur lui-même. Seulement supervisé, car l’homme s’est mis sur le côté laissant son collaborateur proche mené le concert. Promis comme une exclusivité, un moment rare et privilégié d’assister à cet instant à 70€ la place, c’est la déception de ne pas voir le musicien lui-même faire montre de ses talents, surtout que pour le prix équivalent il y a quelques années, nous avions assisté à l’un des derniers concerts menés par Ennio Morricone en personne qui s’était distingué par un professionnalisme irréprochable en plein cœur de l’Arena de Bercy.

La guerre du feu 1981 real : Jean Jacques Annaud COLLECTION CHRISTOPHEL

Nous restons donc assez stupéfaits d’une simple présidence du maître qui agrémente tout de même les morceaux par des anecdotes. Mais cela sonne comme une redite pour ceux ayant assisté à la Masterclass de vendredi. Après quelques titres, nous nous extirpons d’un concert où nous avions tout de même trouvé notre place en dépit d’une jauge limitée pour privilégiés et rejoindre le Gulf Stream pour un autre grand événement bien plus personnel, à savoir la redécouverte du chef-d’oeuvre de Jean-Jacques Annaud, La Guerre du feu. Quelle opportunité incroyable de voir cette relecture d’un instant de la préhistoire sur la bataille pour la sauvegarde d’un trésor, nourrir le feu d’une tribu divisée en quête de l’étincelle. Profitant de l’écran géant, la révision est fabuleuse à partir de la copie restaurée éditée sur le dernier Blu-Ray Gaumont. Un moment de cinéma fabuleux, une véritable séance de privilégiés pour le coup, intime de pouvoir enfin voir ce film dans les meilleures conditions possibles. Nous ne l’oublierons pas.

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