Nous voilà de retour après deux semaines d’absence ! L’édito vous avait manqué chers lecteurs ? Et bien à nous aussi mais si vous suivez de près notre actualité, vous verrez que nous n’avons pas chômé durant le festival de Deauville et que le site déborde de critiques en ce moment. Quel plaisir ce fut, après des mois de confinements et d’événements annulés, de pouvoir se déplacer et de participer à un festival aussi important, avec le port du masque respecté et des salles remplies à chaque séance !
Comme le disait Philippe Rouyer, venu remettre un prix à Barbet Schroeder et animer une master-class avec lui, le plaisir de voir revenir le cinéma au cœur de toutes les conversations est là, toujours aussi vivace. On n’avait d’ailleurs jamais douté de l’envie de cinéma chez les français qui s’avère présente, aussi bien pour aller voir Tenet (qui cumule 1,6 millions d’entrées, joli score) que pour redécouvrir Akira sur grand écran, le film étant encore à l’affiche un mois après sa ressortie. De quoi réchauffer le cœur surtout que l’on constate que, même si les blockbusters américains sont frileux à sortir (Wonder Woman 1984 est repoussé à décembre, Black Widow risque aussi de voir son calendrier bouger), les salles de cinéma n’en sont pas moins remplies de films à découvrir, n’en déplaise aux mauvaises langues. On vous invite ainsi à découvrir Adolescentes, à revoir Total Recall, à vibrer devant le dernier Emmanuel Mouret ou à partager avec Antoinette un excellent moment dans les Cévennes.
Alors que Disney envisage de plus en plus de se débarrasser de la salle (il se murmure que Soul, le dernier Pixar pourrait arriver sur Disney+), en France la place est donc faite aux films plus modestes. L’occasion pour eux, en dépit de la situation sanitaire, de pouvoir faire des entrées, peut-être même plus que la normale. Certes sans blockbusters, on imagine mal un film franchir le cap des 2 millions d’entrées. Mais si l’absence d’un mastodonte américain permet de répartir plus d’entrées pour les autres propositions, ce ne serait pas non plus une mauvaise chose. L’essentiel étant que les gens continuent à aller au cinéma encore et toujours. Et que Disney se réserve sa propre plate-forme pour sortir ses films s’ils le veulent, ça ne nous empêchera pas de les regarder mais ça ne nous empêchera pas de sortir en salles, encore et toujours.
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