Édito – Semaine 29

Depuis la semaine dernière, les cinéphiles du monde entier pleurent la disparition d’Ennio Morricone, peut-être bien le plus grand compositeur de films que la planète Cinéma ait porté. Difficile d’imaginer que ce maestro, avec qui chaque cinéphile partage une connexion particulière, ne composera plus jamais une seule note capable de nous hanter durant des années.

Sa disparition aura cependant eu l’effet, inévitable et boulimique, de nous donner envie de nous replonger dans sa carrière et de découvrir qu’on ne le connaissait pas si bien que ça au-delà de ses grands classiques puisque de nombreux films sur lesquels il a travaillé sont encore inédits à nos yeux. Un travail actif de recherche et de mémoire se met donc en place en vue de couvrir tout le spectre de la discographie d’Ennio Morricone (et d’ailleurs, l’on remercie l’émission Blow-Up de lui avoir consacré plusieurs vidéos passionnantes) dans une tentative de retrouver les frissons si précieux que nous offre ses compositions.

C’est bien dans ces moments-là que l’on réalise combien la cinéphilie est un puits sans fond, chaque film nous amenant vers un autre, simplement pour y retrouver un acteur, un réalisateur, un scénariste ou un compositeur. Parcourir le travail d’Ennio Morricone, c’est (re)découvrir Sergio Leone évidemment mais aussi Dario Argento, Elio Petri, Brian De Palma, Sergio Corbucci, Lucio Fulci, John Carpenter, Sergio Sollima, Henri Verneuil, Roland Joffé ou encore Quentin Tarantino… Tant de cinéastes et d’univers à voir et à revoir, pour prolonger le vertige infini de cette immense passion qu’est la cinéphilie, cercle infernal dont on ne sortira jamais ! Avec, pour toujours et à jamais, la musique du Maestro pour accompagner nos vies, au-delà de nos visionnages.

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