Go Karts : Karts of Thunder !

Une mère et son fils emménagent dans une nouvelle ville pour un nouveau départ. Lors d’une fête, le fils qui se nomme Zeta se retrouve au volant d’un Kart pour une course amateur. C’est alors la révélation de sensations incroyables pour lui et d’un talent inné qu’il va cultiver en compagnie d’un entraîneur taciturne et de deux soutiens indéfectibles.

Si le synopsis vous dit brièvement quelque chose, c’est normal, Go Karts s’appuie beaucoup sur Karaté Kid de John G.Avildsen sortie en 1984. Film culte pour toute une génération qui a eu besoin de l’aide d’un remake avec Jackie Chan en 2010 pour réussir à traverser le temps. C’est peu dire que Karaté Kid est aujourd’hui douteux par son style et les péripéties de Daniel avec Maître Miyagi. Le remake lui a donc fait un bien fou en le recontextualisant en Chine avec le fils de Will Smith et la star Jackie Chan. Pour sûr que la nouvelle génération lui préférera cette version disponible sur toutes les plateformes VOD, dont Netflix.
Excellente transition pour embrayer sur Go Karts qui embrasse l’héritage de Karaté Kid en étant un remake inavoué sur les terres de Crocodile Dundee. Oubliez le Karaté pour mieux circuler à fond sur les circuits de Kartings sous le soleil chaud de l’Australie.
Nous faisons connaissance avec le jeune et beau Dean Zeta qui devrait plutôt faire du surf que du Kart, mais bref, le beau gosse à la mèche rebelle est un fou du volant et s’éclate en dépit de quelques défauts de caractère, le gamin étant une tête brûlée.

Ne vous y trompez pas, Go Karts est un excellent film sous le soleil chaud et bienfaiteur du pays des Kangourous. Qui dit référence franche à Karaté Kid, dit bien forcément un maître sur lequel le jeune héros peut compter pour l’accompagner. Il lui fait bien évidemment faire des tâches ménagères en forme d’entraînements camouflés, que ce soit mouiller la piste, laver les karts avec les pieds ou repeindre les hangars avec la tête. Si le film passe très vite outre pour ne pas soulever le moindre soupçon, Richard Roxburgh incarne bien le maître Miyagi du Karting en Australie.
Personnage taciturne, ex-star des circuits qui vit reclus dans sa caravane, il va accepter d’entraîner le gamin pour une raison : l’homme se retrouve à travers le jeune adolescent. Bien sûr, de son côté, le jeune Dean trouve un père de substitution suite à la perte tragique du sien quelques années plus tôt des suites d’un cancer.
Go Karts est cousu de fil blanc, mais l’on passe un réel bon moment. Un divertissement simple et solaire où l’amour et l’amitié ont des consonances salvatrices. Un beau message, certes mièvre et classique, qui fait un bien fou nous berçant dans un agréable moment de détente dans son canapé. Go Karts a cette faculté de nous transporter ailleurs avec une facilité rare et insoupçonnée en étant un agréable programme bien orchestrer avec de charmants comédiens. N’oublions pas Frances O’Connor, actrice réputée vue dans A.I de Steven Spielberg ou Conjuring 2 de James Wan, qui incarne la mère de Dean trouvant son cheminement dans le film avec sa propre reconstruction. L’assemblage de tous les éléments s’imbrique parfaitement pour une homogénéité faisant de Go Karts un divertissement total.

Attention, Go Karts n’est pas un énième programme original «Netflix», mais un achat d’une production australienne trouvant refuge sur la plateforme pour une meilleure exploitation à l’internationale. Bien en a pris à Netflix de nous proposer un tel programme qui ravira les petits et grands pour un parcours de vie à fond la caisse en compagnie de jeunes acteurs pleins de charme. On en redemanderait presque un peu.

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