Édito – Semaine 42

Depuis quelques semaines, on s’amuse à revenir sur certaines sagas cultes. Nous sommes revenus sur Toy Story cet été, sur les aventures de John Rambo en septembre, puis cette semaine, c’est au tour de la saga Terminator de James Cameron avec Arnold Schwarzenegger.
La saga accueille un nouvel opus en salles le 23 octobre. Nous avons vu le film, mais nous n’avons pas le droit de vous en parler faute à un embargo imposé. En attendant, on va causer de la saga originale, des différentes time-line et propositions faites de la part de producteurs ayant cru posséder avec cette licence une poule aux œufs d’or.
Bien leur en a coûté de produire à force de dollars des blockbusters qui se sont répétés à reproduire le schéma éternel d’un descendant des Connor devant mourir et donc protéger par un nouveau Terminator incarné depuis l’opus 2 par ce cher Arnold. L’acteur autrichien, super-star grâce à la saga, qui a pris de gros chèques à chaque fois, notamment pour Le Soulèvement des Machines avec un salaire rien que pour lui de 30 millions de dollars.

Mais depuis Le Jugement Dernier en 1991, coup de force de James Cameron dans le divertissement et la technique cinéma, les films n’ont plus eu trop d’attractions sur le public. Lassé de voir les sempiternelles courses poursuites entre robots tueurs ou parce que certaines générations sont passées à la trappe d’une mythologie reposant essentiellement sur ses deux premiers opus. Des suites qui essayent de s’y coller coûte que coûte à ce Jugement Dernier, que ce soit un numéro direct ou un Genisys qui ouvre une nouvelle time-line pour mieux effacer la précédente. Entre-deux, il y a eu une tentative de Renaissance avec le film de MCG qui se colle comme un film zéro expliquant les origines en direct du futur. Bref, Terminator est un bon gros bordel sous licence, une saga s’étant construite selon les desiderata de producteurs qui se partagent les droits au fur et à mesure des films. Une volonté d’interpréter encore et encore une mythologie qui ne souhaite qu’être tranquille.

Mais la retraite n’est pas pour tout de suite, Dark Fate faisant encore des siennes avec la volonté de tout effacer pour mieux coller une nouvelle fois au Jugement Dernier. Cette fois, c’est James Cameron himself qui a récupéré les droits et donc produit sa propre version. Mais souvenez-vous que ce même Cameron avait filé son début de scénario pour un potentiel troisième film pour la mise en chantier de Genisys. Ce même film soutenu par sa personne pendant qu’il comptait avidement les billets. Une arnaque en gros pour mieux tout récupérer et nous refaire le coup avec Dark Fate. Ce dernier qu’il a supervisé tout de même en donnant les rênes à Tim Miller (Deadpool). On ne vous en dira pas plus, il faudra attendre pour cela lundi prochain pour avoir notre avis sur le film. 

En attendant, cette semaine on revient sur ce qui nous reste à traiter de la saga, souvenez-vous l’année dernière, nous avions déjà traité de Terminator 2 pour sa ressortie restaurée en 4K en salles. Une opportunité de se replonger donc au cœur d’une saga complexe faite de gros classiques comme le premier et de navets comme le T3 et Genisys. Ça reste tout de même à revoir, mais le souvenir d’une sieste bien grasse en salles pour Genisys est encore bien présent en tête. 
N’oublions pas au passage la série TV que l’on n’aura pas le temps de traiter, mais qui elle-même ouvrait une énième time-line par rapport au deuxième film. Une série portée par Lena Headey et s’intitulant The Sarah Connor Chronicles. Ou comment Sarah et John ont réussi à combattre les multiples robots envoyés pour le tuer sur deux saisons pas trop mal foutues selon les avis généraux. 

Vous avez donc de quoi vous amuser avec Terminator, votre propre chemin à faire et votre propre mythologie en laquelle croire. Sincèrement, pour le moment, on efface Genisys de notre mémoire et on garde Renaissance comme un bon challenger en termes d’introduction à tout cela. Ensuite, Dark Fate s’impose comme une suite officielle par Cameron lui-même. Concernant le T3, le film se picore comme un hors sujet gourmand avec toujours la tronche monolithique de ce cher Arnold et l’efficacité de Jonathan Mostow, à qui il ne faut pas enlever la volonté de bien faire, en dépit d’un budget confortable pour l’époque. 

On vous laisse revoir tout cela tranquillement, vous avez une bonne semaine, et de nous laisser vos commentaires pour avoir vos différents avis sur les films. On vous souhaite bons films et à la semaine prochaine sans faute (sombre) !

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