Édito – Semaine 40

Du neuf avec du vieux parmi les quelques rattrapages à faire ouvrant cette nouvelle semaine sur Close-Up Mag. Andy Muschietti et la Warner n’en avaient pas fini avec ce bon vieux Stephen King, puits sans fond pour les studios de produire facile. Après la débâcle de La Tour Sombre et un Simetierre qui s’est enterré tout seul pour une critique difficile, Ça a le droit à son Chapitre 2. Comme trop souvent nous n’avons pas été conviés à la moindre projection, donc c’est en rattrapage en direct de la province du Sud de la France que nous vous proposons la critique du film. Warner qui va resservir dans quelques mois la soupe avec Docteur Sleep, suite de Shinning, toujours tiré d’un bouquin du King de la littérature horrifique américaine. Le studio surfe tel un Beach Boys sur la vague du succès de Pennywise pour récolter des pépètes. Pour tout cela, King et son agent ont signé un gros chèque gratifiant les fans d’un clin d’œil dans les films et des tweets élogieux pour mieux forcer la vente de billets de cinéma. À côté de cela, on va bien attendre poliment pour essayer de grappiller une projection et revenir en temps et en heure sur le Shinning de Kubrick dont le film sera une suite directe, le jeune gamin fricotant avec les jumelles dans les couloirs étant repris par Obi-Wan Kenobi.

Sinon, Warner toujours, qui nous aura privées de quelques projections luxueuses et d’une avant-première magistrale au Normandie pour Joker, que nous réussissons au final à voir à temps. Le studio et les attachés de presse pensant quand même aux petites gens en les conviant dans leurs locaux pour voir le film quelques jours en amont de la sortie le 9 octobre. Ce qui nous permettra de conclure la semaine avec un sourire macabre pour être, espérons-le, le grand coup annoncé. 

Du neuf avec un vieux, on demande John Rambo à l’accueil, reçu froidement par les critiques américaines s’opposant à un ton violent et raciste. Donald Trump au pouvoir aide moins que Ronald Reagan à l’époque de Rambo 2, la mission étant de déglinguer un héros américain dont finalement ce n’est pas la guerre. Dans Last Blood, il n’est pas question de mur à la frontière, mais d’un jeu du chat et la souris en Arizona entre Kevin et des cambrioleurs bronzés qui avaient osé kidnapper la petite sœur pour en faire un loisir de bordels… Forcément, ce bon vieux John sort l’arc et les flèches et s’éclate de nouveau avec des pièges comme à la bonne époque en forêt avec les flics rednecks qui lui avaient même refusé un ticket restaurant. Imaginez les répercussions du film sur les mendiants syriens et d’ailleurs dans le métro dès qu’ils auront téléchargé le film ?!!

Bref l’édito est de retour après un petit tour au 45e Festival du Cinéma Américain de Deauville puis une semaine de vacances bien méritée. Bonne semaine à tous.

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