Édito – Semaine 34

L’étape importante du deuxième film, dur exercice que de prouver la valeur de sa mise en scène encensée pour le premier essai. Démontrer que le premier long-métrage n’était pas un accident, mais bien l’introduction vers une belle carrière de metteur en scène. Grand Corps Malade est dans cet instant qui, deux ans après Patients, revient avec La Vie Scolaire. Le film parfait pour cette rentrée où Grand Corps Malade fait de nouveau preuve de sagesse et d’un rythme imparable. Mieux même, il écrit en compagnie de son co-réalisateur, Mehdi Idir, des personnages rayonnants et proches. Une nouvelle réussite que l’on vous intime de découvrir en salles à partir du 28 août.

Second film toujours, mais premier long-métrage pour Ruggero Deodato avec la suite de Gungala. Artus Films a eu la pertinence d’éditer les deux titres en DVD plus tôt dans l’année. Un nouvel exemple de découvrir une suite supérieure à son aîné, production d’exploitation avec une copie de Tarzan au féminin peu vêtu et terriblement belle. Sauf que la production de La Panthère Nue a la bonne idée de remplacer le tâcheron en place par un meilleur metteur en scène. En l’occurrence le jeune Deodato, assistant ayant fait ses preuves, jeune et vif, qui a les dents longues et des idées franches et fraîches pour réaliser le meilleur film possible avec les moyens mis à sa disposition. Gungala n’est toujours pas un grand film, mais il a au moins le mérite de faire preuve d’instinct et d’une vraie vision pour un divertissement exotique tout à fait recommandable.

Suite toujours avec Mes Autres Vies de Chien. Le premier film, Mes Vies de Chien, était distribué par Metropolitan Filmexport il y a deux ans. Cette semaine sort la suite distribuée par Universal Pictures. On traite le film, car sincèrement on a adoré le premier film. Les chiens au cinéma procurent toujours ce bienfait sur nous, de nous rendre gaga. Forcément on adore plus les chiens que les chats, ce genre de films ont donc notre bénédiction. Reste que l’on n’adore pas tous les films de chien. Notamment les suites débiles des franchises à la Beethoven ou les productions Disney. Tout autant que les Direct-To Vidéo dont on ne jette même pas un œil. Mais tous les voyants étaient aux verts avec Mes Vies de Chien, notamment le fait que le film soit réalisé par Lasse Hallstrom, déjà responsable du Hatchi avec Richard Gere.
Dans Mes Vies de Chien, on suit les vies successives de Bailey au destin incroyable et à la boucle de vie fantastique. On retrouve ce dernier dans Mes Autres Vies de Chien où il va suivre C.J, petite-fille d’Ethan, propriétaire du chien. Plus qu’un film avec un chien, le film est un nouveau conte regardant la vie qui passe, le destin qui se joue sur des détails, le fait que tout est finalement pré-écrit. Une nouvelle suite supérieure, voire égale au premier, l’écriture se faisant plus fine avec une réelle perspective que l’histoire morcelée du premier.
On traite ce film cette semaine par la magie de l’import vidéo. Mes Autres Vies de Chien étant sorti en mai dernier en Angleterre et aux US, donc déjà disponible en vidéo. En France, le long-métrage sort en catimini comblant quelques salles par Universal qui n’a pas proposé la moindre projection presse. Même le dossier de presse n’a pas été traduit, c’est dire leur attachement à cette sortie. Mais ne vous y détrompez pas, Mes Autres Vies de Chien vaut le déplacement et le billet de cinéma, en famille ou avec votre copine/copain, vous passerez un agréable moment, de ceux provoquant une extraordinaire évasion vous faisant passer par tous les stades émotionnels. Laissez-vous séduire par la bouille tendre de Bailey, puis de Max assez irrésistible. Laissez vos commentaires sur le site ensuite, nous serions curieux d’avoir vos retours sur le film, la critique paraîtra mercredi, jour de sortie du film. 

À la semaine prochaine. 

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