Après une semaine harassante consacrée à Lucio Fulci, nous reprenons un rythme tranquille et classique sur Close-Up Mag. En espérant que cette expérience au cœur d’un certain cinéma italien des années 70/80 vous aura plu.
Nous réfléchissons sérieusement à réitérer ce genre de plongée au cœur d’un cinéma, comme un hors-série, sur le site même, avec des semaines consacrées à certains réalisateurs, une saga ou un thème précis pour des événements particuliers. À défaut de dossiers longs, parfois fastueux à produire, pourquoi ne pas picorer de-ci de-là la carrière d’un réalisateur/réalisatrice, d’une série/saga ou bien autre chose. Nous verrons pour la rentrée 2019 afin de vous préparer quelque chose de bien badass.
D’ici là, on reprend notre rythme de croisière entre interviews/critiques de blockbusters divers et de classiques variés qui ressortent en salles bousculant un peu les cinéphiles qui ne partent pas en vacances. Donnie Darko, film culte de Richard Kelly, en est l’un des exemples phares après celle de Rabbi Jacob. Pour ce dernier, quel plaisir de voir les parents partager ce magnifique moment en pleine après-midi avec leurs enfants de 5 à 12 ans, d’un calme bluffant et rigolant à se tordre au moindre micmac de De Funès. Tout le monde se prépare tranquillement à l’exposition événement de l’année prochaine à la cinémathèque, mais surtout passe un agréable moment de cinéma en famille avec un bon classique bien français.
Sinon, avec l’envie de se tordre la tête ou pas, Donnie Darko de Richard Kelly ressort en salles. Deux versions disponibles à tenter pour la compréhension d’une œuvre qui avait fait chavirer les discussions pendant les pauses aux lycées, le DVD ou Dvix se passant sous le manteau pour rassasier la hâte de découvrir le machin dont tout le monde parlait tant. Une œuvre maligne et obscure employant des codes de l’horreur au cœur d’un film noir intrigant, dont personnellement un nouveau regard serait bien profitable pour s’en remémorer la moelle.
En tout cas, dans la file cinéphile, Donnie Darko refait parler de lui, des projections ayant déjà eu lieu dans les différentes réunions de cinéma en mai/juin avec quelques passages dans certains festivals. Une ressortie judicieuse de la part de Carlotta qui va captiver notre été de cinéma par le fait de revoir le film et essayer de le comprendre. Pour cela, vous aurez le choix entre sa version cinéma et sa version director’s cut qui ressortent toutes deux et ce, restaurées !
Sinon bien sûr, niveau blockbusters, vous allez avoir le droit à des alligators au cœur d’une tempête diabolique de la part d’Alexandre Aja ou sous peu au retour d’Hobbs & Shaw pour le premier spin-of Fast & Furious sans Vin Diesel. Ça a l’air de clairement déménager et on a tellement hâte de jeter un œil au bousin.
À la semaine prochaine.
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