Les Moissons du Ciel : Grâces Célestes.

Fiche technique :

  • Réalisateur : Terrence Malick
  • Casting : Richard Gere, Brooke Adams, Sam Shepard, Linda Manz…
  • Genre : drame rural, romance, peinture en mouvance.
  • Compositeur : Ennio Morricone et Camille Saint-Saëns (leitmotiv musical du Carnaval des animaux)
  • Date de sortie : 1978 (États-Unis)
  • Durée : 94 minutes
  • Pays : États-Unis

Synopsis :

Le récit des Moissons du Ciel semble s’étaler sur une poignée de mois, ou peut-être d’années, vers 1916… Peinture cinématographique du quotidien de Bill, de sa soeur d’âme Abby et de la petite Linda fraîchement débarqués de Chicago pour les champs de blé du Texas à l’orée du métrage le second film de Terrence Malick esquisse, sous la forme de bribes narratives proches de l’épiphanie, le triangle amoureux confrontant Bill, Abby ainsi qu’un jeune propriétaire terrien dont les jours sont comptés. Entre les moments de labeur se suivant sans toujours se ressembler le cinéaste parle – au travers de sa petite voie visuelle – des amours contrariés de ses personnages et du passage d’un temps aussi certain qu’éphémère

Notre avis :

Second long métrage de l’énigmatique Terrence Malick Les Moissons du Ciel est une authentique leçon de ravissement visuel, musical et poétique. Sublimée par la somptueuse et très élaborée photographie de Nestor Almendros (chef opérateur, entre autres choses, des films de Rohmer, ndlr) cette fresque historique au lyrisme prégnant parvient à nous faire oublier l’échec en demi-teinte de l’inaugurale Balade Sauvage tournée cinq années plus tôt ; bien davantage incarné que le film sus-cité Les Moissons du Ciel est une splendeur de tous les instants, de laquelle l’argument narrative semble n’être qu’un prétexte à transporter le spectateur vers un ailleurs de Septième Art hautement pittoresque et formellement bouleversant. Portant en germe l’Oeuvre malickienne des temps à venir cette fable tour à tour singulière et universelle fut du reste récompensée du Prix de la Mise en Scène au Festival de Cannes 1978.

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