Kill Bill – Volume 2 : « Shaw me, brother ! » (suite)

Fiche technique :

  • Réalisateur : Quentin Tarantino
  • Casting : Uma Thurman, David Carradine, Michael Madsen, Darryl Hannah, Gordon Liu, Michael Parks, Perla Haney-Jardine, Samuel L. Jackson
  • Genre : drame (et aussi pastiche de western spaghetti, de film de kung-fu…)
  • Compositeur : Robert Rodriguez & RZA (et morceaux choisis de Ennio Morricone, Christophe, Luis Bacalov, Malcolm McLaren…)
  • Date de sortie : 8 avril 2004 (États-Unis)
  • Durée : 137 minutes
  • Pays : États-Unis

Synopsis :

Second volet du diptyque des aventures de The Bride alias Black Mamba alias Beatrix Kiddo. Après avoir réglé son compte à la redoutable O-Ren Ishii dans la spectaculaire Villa Bleue tokyoïte et combattu la sportive et dynamique Vernita Green dans les quartiers résidentiels de Pasadena The Bride s’en retourne dans les contrées de l’Amérique profonde afin de retrouver ses deux prochaines victimes : Budd, le frère du terrible Bill reconverti dans le proxénétisme bon marché et vivant seul dans sa caravane perdue au fin fond du désert et Elle Driver, blonde démoniaque et venimeuse et potentielle ennemie jurée de The Bride. L’affrontement sera de taille, mais ce sera sans compter l’enseignement préalable du cruel et intransigeant Pai Mei, maître Shaolin détenteur d’une prise fatale qui pourrait permettre à la femme vengeresse de se dépêtrer de quelques embûches, et non des moindres…

Notre avis :

Une suite remarquable, délaissant l’action survitaminée du premier volet du diptyque pour un rythme plus retenu et des personnages apparaissant dans toutes leurs nuances. Si Uma Thurman s’en tire de façon entièrement honorable ce sont néanmoins les antagonistes qui tirent de véritables poussières d’étoile de ce drame aux accents westerniens, à commencer par l’excellent Michael Madsen que QT n’avait pas dirigé depuis son inaugural Reservoir Dogs, impeccable en péquenot embusqué des plus ambigus ; Darryl Hannah s’avère quant à elle particulièrement délicieuse de perversité gargantuesque, livrant aux côtés de Uma Thurman LE morceau de bravoure de ce deuxième volet. Les quarante dernières minutes, bavardes mais passionnantes, font la part belle à un final que le spectateur attendait depuis les débuts du diptyque. Incontournable.

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