Disney est déjà de retour un mois tout juste après la sortie tonitruante d’Avengers Endgame. Disney dégaine tout autant qu’un cowboy dans un western spaghetti. La machine à production ne s’arrête pas, engloutissant dollar sur dollar. La bête aux grandes oreilles est de retour avec une énième réadaptation d’un classique de leur catalogue animation, en l’occurrence Aladdin.
Oui Aladdin est devenu un classique malgré lui. Pas le meilleur film de chez Disney, mais un beau succès à l’époque et un bon souvenir de cinéma pour la génération concernée. Mais le film avait-il besoin d’être repris en live ?
La réponse est non. Un NON clair et net en vue du résultat pitoyable obtenu. Confié au perdu Guy Ritchie qui a besoin de se refaire une santé suite à l’échec du Roi Arthur avec Charlie Hunnam, le réalisateur anglais met en scène ici une comédie musicale sur décors de fond siglés Disney Channel. Tout sonne faux à commencer par les comédiens donnant la sensation de sortir d’une boite plastique de la boutique Disney sur les Champs-Élysées. Puis les chansons…oh les chansons qui font saigner les oreilles notamment ce solo original pour Jasmine sur l’émancipation de la femme témoignage de sa force s’opposant à Jafar dans le final du film…
Souvenez-vous La Guerre des Étoiles en 1977 la force de Leia qui s’opposait à Vador ! Oui nous avions affaire à une femme forte et émancipée, une princesse de son état et rebelle qui plus est… Cette Jasmine sonne faux à l’image de sa voix sous l’ère superficielle et agressive #MeToo.
Tout ce vacarme ne nous a pas empêchés de rencontrer l’équipe du film lors de son passage à Paris. Notamment Guy Ritchie pour comprendre la démarche d’un tel film puis Will Smith pour sa participation en Génie, remplaçant de Robin Williams (notre père à tous !) donnant sa voix dans la version animée, mais surtout pour le plaisir de le rencontrer. Un acteur avenant, à la cool, jouant à fond le jeu de la promotion et qui a apprécié sa participation au film. L’une de nos plus belles rencontres à ce jour.
Aladdin sort en salles ce mercredi 22 mai en salles partout en France et dans le monde. On attend les premiers chiffres pour convenir d’un nouveau succès pour Disney ou pas. L’un dans l’autre ne nous surprendrait pas, mais La Belle et La Bête est passé par là niveau comédie musicale chantant faux avec un succès démérité. Donc Aladdin prince du Box-Office, il y a un (agra)pas que l’on ne franchira pas.
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