Édito – Semaine 15

Il est incroyable de constater l’attraction qu’a Stephen King sur la culture populaire fantastique et horrifique. Tout le monde ou presque a été confronté un jour à Stephen King. Prenons exemple sur ma personne qui, un hiver d’une année brumeuse de mon enfance, fut confronté un samedi soir au téléfilm Ça que la chaîne M6 diffusait à l’époque. Elle se faisait une joie régulièrement de consacrer ses samedis soir aux différents téléfilms adaptant le maître du fantastique, Le Fléau par exemple est une bande-annonce qui me revient en mémoire avec ce corbeau noir, image forte du film et du bouquin.

Stephen King dont le nom trônait fièrement sur les jaquettes de VHS, puis de DVD pour le meilleur ou pour le pire. Netflix aujourd’hui encore adapte les écrits du monsieur avec 1922 ou Jessie disponibles sur la plateforme. Le cinéma n’a jamais caché son amour envers l’écrivain du Maine avec Shining par Stanley Kubrick, Carrie au bal du diable par Brian De Palma, le méconnu Cujo avec Dee Wallace ou encore le dramatique Stand By Me de Rob Reiner, film culte pour beaucoup.
La dernière adaptation de Ça par Andres Muschietti et son succès au box-office a permis une nouvelle vague au cinéma des écrits de Stephen King. On attend avec impatience la deuxième partie de ce même Ça toujours par Muschietti qui se focalisera sur l’aventure adulte du Club des Ratés, nous avons subi (surtout Alexandre) la tentative de La Tour Sombre avec Idris Elba et Matthew McConaughey et cette semaine en France sort la deuxième adaptation de Simetierre.

Simetierre fut déjà adapté à l’écran en 1989 par Mary Lambert. Un film culte aux images marquantes puant la mort à chaque séquence. Qui ne se souvient pas des apparitions de la sœur de Rachel ? Stephen King avait adapté lui-même son roman avec une certaine fidélité. La nouvelle transposition par Kevin Kölsch et Dennis Widmyer, responsables du génial Starry Eyes, a prise quelques libertés. Le film est une commande de la part de Lorenzo DiBonaventura pour la Paramount, responsable de la saga des Transformers. Ce dernier détail fait peur, mais Simetierre version 2019 n’est pas une catastrophe. Ce n’est pas une réussite non plus, mais il y a des points intéressants. Pour cela je vous réfère à notre critique en colonne aujourd’hui.

Mais là où je voulais en venir est que cette nouvelle vague d’adaptations de Stephen King relance l’intérêt pour ses écrits. À l’occasion de la sortie de Ça, enfin j’ai lu les deux vastes tomes, puis enchaînant sur Simetierre avant de revoir le film de 1989 et de découvrir cette adaptation de 2019 avec Jason Clarke. Cette nouvelle vague permet de porter un regard neuf sur les écrits de King. On chine les étales chez les libraires, Fnac ou Gibert Jeune. On crée une liste des films à découvrir ou lectures à rattraper absolument, surtout que de nouvelles adaptations vont arriver. Mr Mercedes est une série en cours qui vient de commencer sa deuxième saison, puis Shining va avoir le droit à une suite avec Docteur Sleep.
Puis le rayon des nouveautés ne compte plus l’arrivage régulier de nouveaux romans de Stephen King qui ne s’arrête point d’écrire encore et encore pour le pire et le meilleur. Selon les spécialistes, on peut vous conseiller L’Outsider, Revival ou encore Joyland et à l’extrémité d’éviter Sleeping Beauty, End of Watch ou Docteur Sleep. Une livraison effrénée de sa part pour un rythme de lecture ténue créant par la même occasion un retard assez conséquent. Mais attention à ne pas enchaîner trop vite les lectures, car trop de Stephen tue le King.

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