Millénium – Ce qui ne me tue pas : Test Blu-Ray

Réalisateur : Fede Alvarez / Casting : Claire Foy, Sverrir Gudnason, Sylvia Hoeks, Stephen Merchant / Genre : Thriller, Drame / Compositeur : Roque Baños / Date de sortie : 14 novembre 2018 / Durée : 1h56min / Pays : Suède, Allemagne & USA /

Synopsis : Frans Balder, éminent chercheur suédois en intelligence artificielle fait appel à Lisbeth Salander afin de récupérer un logiciel qu’il a créé et permettant de prendre le contrôle d’armes nucléaires. Mais la NSA ainsi qu’un groupe de terroristes mené par Jan Holster sont également sur la piste du logiciel. Traquée, Lisbeth va faire appel à son ami le journaliste Mikael Blomkvist qu’elle n’a pas vu depuis 3 ans.

Critique film : Lien

Date de sortie vidéo : 14 mars 2019

Informations Techniques :

Audio : Anglais (DTS-HD 5.1), Français (DTS-HD 5.1), Russe (Dolby Digital 5.1), Italien (DTS-HD 5.1), Ukrainien // Sous-titres : Français, Néerlandais, Suédois, Danois…
Ratio : 2.39 :1
Editeur : Sony

Test Blu-ray :

Image : Sony nous a habitué aux sorties blu-ray impeccables, et Millénium – Ce qui ne me tue pas en est un autre exemple. Malgré une palette de couleurs très froides, l’on parvient à percevoir chaque nuance même très faible. Cette gamme principale permet ensuite à des couleurs plus vives d’apparaitre ponctuellement et de ressortir parfaitement à l’image sans déséquilibrer le reste. Le piqué est impeccable et fait parti intégrante de la profondeur de champ. Enfin les noirs sont impeccables, très profonds, surtout quand on arrive sur des séquences de nuits (majoritaire dans le film), rendant justice aussi bien aux espaces extérieurs qu’intérieurs.

Son : Rien à reprocher non plus de de côté-là, le film est équipé de magnifiques mixages DTS-HD 5.1, permettant à la composition de Roque Baños d’exister à chaque instant sans pour autant écraser les dialogues. Les rares effets sonores sont précis, clairs, mais jamais assourdissants.

Bonus Blu-ray :

On trouve en premier lieu l’habituel commentaire du réalisateur et de Jay Basu, le scénariste, accompagnant le long métrage. Ils expliquent notamment leur approche du scénario d’origine de Steven Knight, version plus éloignée du livre d’origine.  Le film s’est ensuite construit autour de cela pour prendre la forme d’une sorte de conte typique de Grimm. On regrettera cependant l’absence de sous-titre. Les commentaires permettent une approche plus formelle sur le fond du récit, laissant le reste des bonus s’exprimer plus longuement sur la mise en scène et la construction propre du film. Point intéressant, les scènes coupées, bonus suivant, s’accompagnent optionnellement elles aussi de commentaires, permettant de comprendre pourquoi celles-ci ont été retirées du montage final, tout en montrant l’intérêt de chacune de ces tentatives.

S’ensuivent plusieurs featurettes, la première dédiée au travail de Claire Foy sur le personnage et l’importance de son travail avec The Crown pour ce film. On trouve ensuite un court making-of sur les impressionnantes cascades du film, permettant de comprendre l’importance du travail en storyboard en amont. Enfin un troisième est consacré à l’un des points clés du film. Le dernier vrai bonus est un making-of d’une quinzaine de minutes dédié autant à la préproduction du film qu’à son tournage. Retraçant la construction du film, il cite notamment le film de Fincher, l’importance de son travail avec son chef opérateur Pedro Luque et comment la production a préféré s’attaquer au travail de David Lagercrantz second écrivain de la saga Millénium et non au matériau d’origine écrit par Stieg Larsson. L’on comprend mieux aussi la volonté d’Alvarez de s’éloigner un maximum de l’univers sinistre de Fincher.

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