Ariol prend l’avion (et autres têtes en l’air) : Petites balades dans le ciel

Ariol prend l’avion (et autres têtes en l’air) parcourt le long de ses 47 minutes 3 courts métrages russes de 5 à 10 minutes, avant d’embrayer sur l’aventure d’Ariol, qui occupera l’autre moitié de ce recueil. Le public ciblé est clairement en bas âge avec des métrages d’éveil colorés qui s’amusent autant des styles que des formes.

Que ce soit Ma Maman est un Avion de Yulia Aronova, Il était une fois une maison de Svetlana Andrianova ou Le Garçon Volant d’Eugenia Zhirkova, tous ont ce leitmotiv de l’aérien et du ciel. Ils mettent en scène chacun à leur manière des petites histoires légères, où s’enchaînent des vignettes avec de petites idées de mise en scène, qui exploitent leur postulat de départ (une mère en forme d’avion qui emmène son fils en balade dans le ciel ; une tour si grande qu’elle doit composer avec le reste du décor ou encore un enfant volant qui ne manquera pas d’en profiter pour faire des farces). Ces situations donnent la part belle à une animation 2D sympathique (voire en utilisant la feutrine pour Le Garçon Volant) pour un résultat sans prétention, qui saura convenir aux plus petits.

Arrive donc Ariol prend l’avion que les enfants amateurs de la série diffusée sur Piwi+ et Canal+ Family, ou en format papier publié par J’aime Lire connaissent déjà. Le petit âne bleu part donc en vacances avec sa famille et découvre les voyages en avion. Dans un premier temps, la famille visite l’aéroport et enchaîne les petites situations cocasses qui permettent de se familiariser avec ce nouvel environnement (avec par exemple tout un passage sur la sécurité et les détecteurs). Ensuite, le voyage s’entame pour cet ânon à l’imagination débordante, qui ne manquera pas de transformer en aventure une chose aussi simple que d’aller aux toilettes seul la nuit.

Ariol prend l’avion bénéficie d’un capital sympathie certain, avec ses personnages que l’on a l’impression de connaître tant leur caractère sent le déjà-vu (Ariol et son côté je-sais-tout ou son père de type « reste pas dans mes pattes »). Attention aussi à la chanson Air Pop sur les consignes de sécurité dans l’avion, qui va facilement vous rentrer dans la tête sans vouloir en ressortir. Cet assemblage de courts métrages fonctionne bien et ne manquera pas de faire passer un bon moment aux enfants fans d’Ariol autant qu’à ceux qui le découvriront.

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