RBG : Test DVD

Réalisateur : Betsy West, Julie Cohen / Casting : Ruth Bader Ginsburg, doublée en français par Zabou Breitman, Gloria Steinem et Nina Totenberg / Genre : Documentaire / Compositeur : Miriam Cutler / Date de sortie : 10 octobre 2018 / Durée : 94 min / Pays : Etats-Unis

Synopsis : À 85 ans, Ruth Bader Ginsburg est devenue une icône de la pop culture. Juge à la Cour Suprême des Etats-Unis, elle a construit un incroyable héritage juridique. Guerrière, elle s’est battue pour l’égalité hommes/femmes, et toutes formes de discrimination. Son aura transgénérationnelle dépasse tous les clivages, elle est aujourd’hui l’une des femmes les plus influentes au monde et le dernier rempart anti-Trump. Betsy West et Julie Cohen nous font découvrir la fascinante vie de celle que l’on nomme désormais « Notorious RBG ».

Critique film : RBG

Date de sortie vidéo : le 19 Février 2019 en DVD et VOD chez l’Atelier Distribution

Informations Techniques : États-Unis – 2018 – DVD 1 – Zone 2 – PAL – Format Film 1.78 – Couleur – Version originale et française 5.1 – Durée : 94 minutes

Test DVD :

Image : S’agissant d’un documentaire, le travail de l’image n’est pas aussi important ni impactant que sur une fiction pure, cependant la qualité est au rendez-vous et largement suffisante pour apprécier le long métrage. De plus, beaucoup d’interview ou d’images d’archives ponctuent ce documentaire, forçant une lumière changeante et une qualité jamais constante. De fait l’effort pour linéariser le rendu final et le rendre lisible et fluide sur toute sa durée se remarque.

Son : Même constat qu’à l’image sauf que le son concernant les vieilles images tournées pour la télévision dans les années 50 ont souvent perdu en qualité. Un audio malgré tout parfaitement soigné pour le documentaire. Le mixage final est plus qu’honnête, cependant, qu’il soit en vo ou en français, seul le Dolby 5.1 est disponible.

Bonus DVD :

Si le documentaire est une perle suffisante pour vous pousser à vous procurer ce long métrage, son acquisition DVD reste assez pauvre. Aucun travail d’effets spéciaux ou de volonté artistique ne peut réellement être fournis puisqu’il ne s’agit que de raconter l’histoire de cette illustre femme. On déplorera malgré tout un manque de contenu assez flagrant. Une interview trottoir à la sortie de quelques séances ou simplement parmi des jeunes connaissant cette dame auraient pu être agréable. Ne serait-ce que pour savoir ce qu’une telle personnalité peut offrir d’un point de vue citoyen et moral dans la lutte au sexisme. Offrir un vrai contenu pour un documentaire de ce genre est toujours un peu compliqué puisque le documentaire fait déjà office de contenu géant. Toujours est-il que vous devrez vous contenter de peu:

  • Interview de Betsy West, réalisatrice du film : Une courte interview de 5min où la réalisatrice revient sur toute la construction du projet. On y apprend peu de chose de concrète sur Ruth Bader Ginsburg puisque tout est déjà dans le documentaire. En revanche on apprend que tout l’équipe du film est féminine, une volonté plus ou moins décidée au dernier moment pouvant avoir des relents de sexisme pour certains. Tant que le résultat est satisfaisant en fin de compte, on s’en fiche un peu. Et puis c’est peut-être plus facile de porter le message du film comme cela et les techniciens le reçoivent également peut-être mieux que s’ils avaient été des hommes.
  • Rencontre avec Zabou Breitman, voix française de RBG : Une rencontre toute aussi courte que la précédente avec l’actrice française. Celle-ci nous raconte succinctement son intégration au projet et comment elle en est arrivée à devoir doubler Ruth Bader Ginsburg dans son propre documentaire. On y apprend surtout que sa fille est une grande admiratrice de la politicienne et que celle-ci possède également une notoriété montante en France.
  • Espace découverte : Une série de bandes-annonces des distributions l’Atelier des Images. On peut y découvrir les bandes-annonces de 4 autres documentaires disponibles chez le même distributeur, à savoir Sugarland (que nous avons également chroniqué), Christina Noble, La Dame du 6 et enfin Un nom pour un visage.

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