My Own Private Idaho : My House (by the River).

Fiche Technique :

  • Réalisateur : Gus Van Sant
  • Casting : River Phoenix, Keanu Reeves, William Richert, James Russo, Chiara Caselli, Udo Kier, Grace Zabriskie
  • Genre : road movie, drame, romance
  • Compositeur : Bill Stafford (et morceaux choisis de Eddy Arnold, Rudy Vallee, The Pogues…)
  • Date de sortie : 27 septembre 1991 (États-Unis)
  • Durée : 101 minutes
  • Pays : États-Unis

Synopsis :

Mike Waters, jeune male hustler sujet à de fulgurantes crises de narcolepsie partage l’amitié de Scott Favor, fils de bonne famille à l’avenir tout tracé mais désireux d’apprendre les règles d’une école faite d’amour, d’eau fraîche et de bohème façon beat selon les principes de Bob, un vagabond mythomane et charismatique s’étant pris d’affection pour le jeune homme. Se situant quelques jours avant la majorité de Scott My Own Private Idaho narre donc la trajectoire de deux destinées adjacentes sur les routes américaines de la fin du Siècle dernier, les deux amis (amants ?) mettant un point d’honneur à retrouver la mère du fragile et instable Mike, dont l’identité semble étrangement diffractée. Un voyage initiatique s’annonce alors…

Notre avis :

Après deux films aux qualités certaines mais parfois inégaux dans leur envergure (le granuleux Mala Noche, l’efficace Drugstore Cowboy) Gus Van Sant tourne My Own Private Idaho, premier film important d’une Oeuvre hétéroclite et passionnante à voir, analyser et ressentir. Véritable référence du cinéma indépendant US des années 90 ce troisième long métrage particulièrement dense et poétique est également l’une des plus belles histoires d’amour contrariées de la décennie sus-citée, offrant à River Phoenix un rôle de composition des plus mémorables en la personne de Mike le narcoleptique. Hallucinante et hallucinée la star signe là son film-testament puisqu’elle succombera à une overdose quelques mois après la fin du tournage. À noter également des visions mentales inoubliables, une psychologie fouillée ainsi que de nombreuses références shakespeariennes conférant à ce road movie une originalité à nulle autre pareille. L’un des plus beaux films de son réalisateur.

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