Sugarland : Test DVD

Si tous les établissements scolaires vous ont un jour conseillé… diantre, vivement recommandé d’avoir dans votre vidéothèque Supersize Me, alors dès les prochaines années, celles-ci vous recommanderont vivement d’avoir Sugarland. Homonyme australien de son grand frère américain, Sugarland, réalisé par Damon Gameau, vient continuer le travail de fond effectué sur la malnutrition et les dérives agroalimentaires. Après la graisse, c’est au sucre d’avouer ses péchés, et seigneur qu’est-ce qu’il en a…

Cela fait toujours bon genre d’avoir quelques documentaires chez soi, et il est toujours difficile de reprocher sérieusement quelque chose à un documentaire qui cherche à vous aider, à améliorer votre santé ou à vous guider vers les bons choix. Sauf s’il est méprisant, là il est mal foutu. Aussi coloré que ne l’est son sujet, la jaquette sera facilement reconnaissable avec son teint jaune et sa sucette… alléchante. La programme s’adapte assez bien à son support car malgré le nombre de sous-titres conséquent (cela reste un documentaire très explicatif), il est très simple de suivre les dialogues/indications avec ce qu’on nous montre à l’écran. Les différentes interventions, notamment celle de Hugh Jackman, permettent également d’éclairer ou d’expliciter par la pratique ce qu’on nous explique. Le documentaire est par ailleurs très imagé, de la même manière que l’était Il était une fois… la vie. Le projet est en partie porté en France par Kyan Khojandi qui double la voix de Damon Gameau, personnage principal de cette folle expérience. Un doublage que l’on fuira malheureusement aussi loin que possible tant sa voix ne colle pas au sujet. La VF est de qualité, là n’est pas le problème, mais Kyan a une voix particulièrement reconnaissable que l’on associe trop facilement à Bref. pour être gêné de l’entendre dans ce contexte…

Par ailleurs, puisque la santé est un sujet important pour tout le monde, les distributeurs ont fait un effort qu’il est important de souligné pour nos amis sourds et malentendants. L’audio est évidemment disponible au format Dolby 5.1 dans sa version originale comme française mais avec une codification colorée aux images du film pour ses sous-titres. De quoi en voir plein les mirettes pendant la lecture !

Côté bonus ça ira assez vite sans pour autant être dépourvu d’intérêt:

Une scène coupée de 2 min : qui nous parle du « point de félicité » (bliss point an anglais) des êtres humaines. Simplement, le point de félicité est la dose parfaite, dans un ingrédient, de sucre (parfois de sel ou autre) qui permet d’avoir le goût le plus tendre en bouche. On y apprend que quelque soit notre âge ou notre constitution, nous sommes tous soumis à un point de félicité, et il est toujours à peu près équivalent pour tout le monde.

Un commentaire de Stephen Fry lui-même d’une durée de 5 min : il nous livre ici ses propres déboires avec le sucre. On comprend à quel point le sucre est néfaste tout en nous faisant les yeux doux.

Une interview de Laurence Haurat d’une durée de 25 min : psychologue nutritionniste française, elle nous livre une tonne d’info particulièrement intéressantes sur les méfaits du sucre, pas uniquement comme aliment à proprement parler mais sur ce qu’il provoque naturellement chez l’être humain, sur notre relation à avec lui, les bons et mauvais types de sucre ainsi que sa main-mise industrielle. Un interview qui aura de quoi remettre en question jusqu’à la nutrition des vegan les plus irréprochables (qui dans le cas présent, n’est pas forcément la meilleure).

Un retour de Kyan Khojandi sur le documentaire durant 7 min : Pour terminer, Kyan Khojandi nous livre son expérience vis-à-vis du sucre. Lui aussi un enfant nourri au saveurs sucrées, il accorde beaucoup d’importance à ce documentaire qui lui a permis de réveiller sa conscience sur certains aspect nutritionnels.

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