Édito – Semaine 40

Après une nouvelle semaine passée sous les feux d’un festival incitant la découverte et l’échange, tout en mangeant des nougats par dizaine, nous sommes revenus de Montélimar la tête pleine d’images, de souvenirs grâce à de multiples rencontres et de films vus. Tout cela va se répercuter bien sûr sur le magazine avec de belles exclusivités : Un Amour Impossible de Catherine Corsini, Les Moissonneurs, Mauvaises Herbes de Kheiron ou Raoul Taburin avec Édouard Baer et Benoit Poolvoerde.

Mais plus proche de nous, cette semaine va consister en quoi ? Et bien chers lecteurs à de belles avant-premières aussi, avec notamment le nouveau film de Leigh Whannel par notre rédacteur, Sébastien Dard, qui a vu Upgrade lors de la dernière édition de L’étrange Festival. L’histoire d’un mec devenu handicapé après avoir été agressé par une bande de voyous. Une entreprise lui propose de lui insérer une puce intelligente qui lui redonne sa mobilité. Il va enfin pouvoir se venger. Une variation du Justicier dans la Ville avec Terminator, une belle réussite violente et gore que l’on vous conseille de découvrir, surtout en salles ! Pour une fois qu’une telle série B ne sort pas directement sur Netflix !

En parlant de Netflix et d’un autre film qu’on aurait bien souhaité découvrir en salles, Aucun homme ni dieu de Jeremy Saulnier dont vous aurez la critique par notre cher rédac-chef ce mardi, sorti directement sur Netflix depuis ce vendredi 28 septembre. Le film se déroule au fin fond d’un Alaska sauvage et hostile où un spécialiste des loups à la retraite reprend du service pour enquêter sur la disparition d’un enfant. Le film est d’une puissance impitoyable nous plongeant dans la froideur de l’Alaska et nous conter l’histoire de destins brisés, d’un pays si hostile qu’il ne laisse pas le moindre choix si ce n’est celui du déclenchement de la violence. Aucun Homme ni Dieu est un film noir et désespéré, sûrement le meilleur film de Jeremy Saulnier.

Le reste de la semaine, un petit tour dans le monde insoutenable du sucre via un documentaire à l’esprit « Super Size Me » à base de sucre, et encore de sucre. Vous n’en reviendrez pas de ce que provoque le sucre sur l’organisme et le documentaire, SugarLand, disponible en DVD, est à découvrir d’urgence. 
Jeudi, vous ferez la rencontre avec Ruth Bader Ginsburg, 85 ans, devenue une icône de la pop culture. Un documentaire, en salles le 10 octobre, lui est consacré. Cette femme est juge à la Cour suprême des États-Unis où elle a construit un incroyable héritage juridique. Guerrière, elle s’est battue pour l’égalité hommes/femmes, et toutes formes de discrimination. Son aura transgénérationnelle dépasse tous les clivages, elle est aujourd’hui l’une des femmes les plus influentes au monde et le dernier rempart anti-Trump. Betsy West et Julie Cohen nous font découvrir la fascinante vie de celle que l’on nomme désormais « Notorious RBG ».

Puis nous finirons sur un Amour Flou, celui de Romane Bohringer et Philippe Rebbot. Un docu-fiction qui procure un bonheur hilarant malgré une situation provoquant parfois douleur et larmes. Ici la séparation du couple star se fait dans un joyeux bordel, en salles aussi le 10 octobre. Pour l’occasion, on a rencontré les deux acteurs réalisateurs/acteurs, qui reviendront sur leurs expériences, leur couple, leurs vies et leur travail ensemble sur le film. L’Amour Flou trépasse le spectateur qui lui signe une ovation là où le film passe pour un amour fou sincère. On est comme amoureux du film dont on a eu l’immense chance de découvrir pendant le festival De l’écrit à l’écran de Montélimar. L’un de nos immenses privilèges de ce voyage nougateux !

À la semaine prochaine.

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