Ready Player One : Test Blu-ray

Après une sortie en salles remarquée et de nombreuses critiques dithyrambiques (sauf de notre côté où la rédaction a malgré tout des sentiments partagés sur le film), on attendait avec une certaine impatience la sortie vidéo de Ready Player One, le nouveau divertissement spectaculaire de Steven Spielberg. Disponible en DVD, Blu-ray mais aussi Blu-ray 4K HDR et Blu-ray 3D depuis le 8 août chez Warner Bros, Ready Player One se découvre donc avec un nouvel appétit en vidéo.

Le Blu-ray, déjà très beau avec son fourreau classieux, vient confirmer que Warner sait décidément traiter ses films en support vidéo et celui-ci mieux que quiconque puisqu’il reposait sur la difficulté de donner corps à deux univers bien distincts sans pour autant laisser la barre diminuer sur l’un des deux. Force est de reconnaître que le travail de Steven Spielberg est fabuleux et l’éditeur a su offrir au film le meilleur support possible. Le travail sur l’image est toujours aussi hallucinant qu’en salles avec un contraste magnifiquement soigné, permettant de mieux apprécier la façon dont Spielberg utilise la profondeur de champ.

Côté son, même chose, Spielberg le dit lui-même dans les bonus, le son était crucial dans la réalisation de ce film. La piste DTS-HD Master 5.1 est fabuleuse et l’on se régale du soin apporté au moindre détail sonore, surtout en ce qui concerne la partie dans l’OASIS, permettant de mieux renforcer l’immersion dans cet univers incroyable.

Au niveau des bonus, l’édition est amplement généreuse puisqu’il y a environ 1h45 de suppléments, permettant d’explorer la complexité de la réalisation du film. On y trouve :

– Les années 80 : l’inspiration : Ce petit module de cinq minutes revient sur l’influence qu’ont eue les années 80 sur le roman d’Ernest Cline et plusieurs membres de l’équipe parlent de leur amour de ces années-là et de leur importance culturelle. Steven Spielberg vient souligner que lorsqu’on lui a proposé le film, il a gommé quasiment tous les éléments qui faisaient référence à ses films pour ne pas s’auto-citer.

– Déchiffrer le code : Clairement le bonus le plus intéressant de l’édition. Il s’agit ici d’un making-of de 57 minutes entreprenant de couvrir tous les aspects du film de façon complète. On y voit la difficulté de créer deux mondes différents (Spielberg dit d’ailleurs qu’il s’agit de son film qui fut le plus dur à réaliser) et la façon dont le réalisateur a utilisé la technologie pour mieux raconter l’histoire. Scénaristes, producteurs, acteurs, costumière, directeur artistique y sont largement interrogés pour livrer des clés de leur travail. On y voit des images de tournage permettant de voir comment la technologie a été utilisée pour créer l’OASIS. On y découvre également de nombreux concept-arts et ce qui ressort majoritairement du module est la soif d’apprendre de Spielberg, cinéaste curieux et enthousiasme. Si l’on fait l’impasse sur les ‘’wonderful’’ et ‘’amazing’’ prononcés tous les quatre matins par tous les membres de l’équipe, le module est passionnant et très complet sur la réalisation du film.

– Les effets spéciaux d’un nouveau monde : De façon spécifique, ce module de 24 minutes se penche sur la réalisation des effets spéciaux et numériques du film. Les artistes d’ILM et de Digital Domain nous livrent quelques clés de leur travail à travers des concept-arts et des prévisualisations. On apprend ainsi que pour le tournage dans l’OASIS, Steven Spielberg pouvait tenir une caméra virtuelle qui lui permettait de filmer le monde virtuel afin de mieux préparer ses plans sur le plateau de motion-capture. Tous les décors virtuels étaient créés numériquement et mis à disposition des acteurs sur le tournage afin qu’ils puissent visualiser la scène qu’ils tournaient. Ils s’attardent également sur la conception particulière de la séquence en hommage à Shining.

– Niveau supérieur : le son du futur : Gary Rydstrom et Kyrsten Mate, designers sonores, reviennent sur l’importance du son dans le film et parlent de tout le travail qu’ils ont eu à faire pour créer quelque chose d’inédit pour mieux nous immerger dans l’OASIS.

– Meilleur Score : fin de partie : Puisque Steven Spielbert tenait absolument à ce que John Williams compose la musique de Pentagon Papers, c’est Alan Silvestri, collaborateur habitué de Robert Zemeckis, qui s’est chargé de la musique de Ready Player One. Le compositeur nous parle de la difficulté de créer une musique à la fois nostalgique des années 80 et futuriste et livre quelques clés de son travail dans ce module de dix minutes.

– L’excellente aventure d’Ernest et Tye : Habitant tous les deux dans la ville d’Austin, Ernest Cline et Tye Sheridan se retrouvent avant la première du film pour parler de leur rencontre et de leurs souvenirs de tournage. Cline révèle à Tye Sheridan qu’il est seulement la troisième personne qui a conduit sa DeLorean personnelle. Un bonus sympathique mais dispensable.

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