Édito – Semaine 27

Une nouvelle semaine chargée sur Close-Up Magazine où nous allons focaliser notre perspective sur American Nightmare. Riez les bobos cinéphiles au fond de la salle, mais American Nightmare, série sous la bannière Jason Blum, recèle d’une vision pertinente de l’état du monde et de l’état humain en général. Sous ses airs de séries B chiche et absurde enjolivant sa forme par une ultra violence, la série est pour son créateur, James DeMonaco, une occasion unique de dénoncer les dysfonctionnements de la soi-disant grande nation que sont les États-Unis.
Nous avons passés au crible les trois premiers films, puis découvert le prochain opus, The First Purge, en salles ce 4 juin en France. Nous n’avons pas trop le droit d’en parler encore jusqu’à mercredi, mais les fans ne seront pas déçus.

American Nightmare, une série de films qui parle de notre monde, l’instauration d’une purge pour permettre à des politiques d’écumer une dette, de gagner toujours plus d’argent sur le dos des pauvres. Mais cette fois-ci, les pauvres meurent réellement, souvenez-vous des séquences avec les camions devant les immeubles sociaux de L.A dans le second opus. Les Nouveaux Pères Fondateurs ne sont qu’un groupuscule d’extrême droite au pouvoir pour éradiquer les pauvres et les immigrés polluant les villes américaines selon leurs visions propres.
American Nightmare, sous couvert d’une violence diégétique rare, permet l’ouverture d’esprit sur notre monde. Ce n’est jamais fait avec finesse et le discours est franc tel un oncle alcoolisé un dimanche d’été, mais les films nous renvoient à nos retranchements. C’est cette approche que nous soulevons cette semaine sur Close-Up, remettre la série à sa réelle place, sous-estimée, voire mésestimée.

Il faut dire aussi qu’outre Insidious, American Nightmare est l’autre série à succès, mais aussi de qualité du catalogue BlumHouse Productions. Un vrai divertissement série B ultra-violente, franche avec dans son fond un discours politique et sociétal cohérent. Il était intéressant pour nous de travailler en parallèle à la sortie des Indestructibles 2 à cette série de films provoquant un certain tsunami cinéphilique à chaque film en nous. Le rappel de ces bonnes vieilles pelloches des années 80 réalisées par John Carpenter ou Walter Hill, ayant cette énergie rédemptrice et anarchique que peut avoir James DeMonaco. L’homme n’est plus derrière la caméra pour Les Origines, mais il signe toujours le scénario et est à la production. Il est tout autant intéressant de voir où sa carrière va l’amener, l’après-American Nightmare pour un réalisateur dont c’est le fait de gloire pour le moment. Un metteur en scène à suivre et il y en a peu dans la série B actuellement avec Gareth Evans et Mike Flanagan.

À côté d’eux, il y a le grand Brad Bird cette semaine sur Close-Up Magazine. Nous ne pouvions passer outre la sortie des Indestructibles 2. L’événement de ce début d’été, un divertissement réjouissant, un véritable carton qui nous donne déjà de revoir encore et encore. Ce deuxième opus est une merveille avec sa famille super-géniale, si attendrissante et incroyable. Pour l’occasion, la famille Parr nous donner envie de Top5. Un Top sur les familles frappadingues, ses familles autres, ses familles à part. Puis il ne faut pas oublier Brad Bird. Qui est Brad Bird ? Connaissez-vous l’homme derrière Les Indestructibles, Ratatouille ou encore Mission : Impossible – Protocole Fantôme ? Lisez donc notre dossier consacré à l’homme cette semaine en exclusivité sur Close-Up Mag  !

Bonne semaine à tous et bonne lecture !

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