Édito – Semaine 13

Il y a quelques semaines, nous faisions un retour sur la nouvelle série HBO The Deuce avec James Franco (en double exemplaire !) et Maggie Gyllenhaal à l’occasion de sa sortie en vidéo chez Warner Bros. La critique est positive, Alexandre ayant plutôt bien vendu la série sur son papier, mais aussi au bureau.

Alors en plein périple chez Marvel avec les différentes séries Netflix, un petit coup d’air à la fin de The Punisher était vital. Aimer les super-héros, c’est bien, mais trop, c’est trop. Jessica Jones et sa saison 2 attendront quelques semaines encore. Surtout que la critique est écrite par ce même Alexandre, merveilleux rédacteur en chef de la rédaction de Close-Up Magazine et qu’il n’en dit pas du bien, voire pas du tout. Il faut voir sa tête après deux épisodes consécutifs pendant le déjeuner  !

Alors décision est prise d’emprunter le DVD dans nos archives pour se lancer dans les huit épisodes que compte la série créée par les créateurs de The Wire, David Simon et George Pelecanos.

Vendredi soir ce fut le choc. Comme peu de séries les procurent à leurs lancements. Une nuit blanche ou presque après ce pilote de plus d’une heure. Le premier DVD du coffret a été englouti, un sans arrêt combiné à une position morte dans ce grand lit. Pas moyen de dormir, pas moyen d’arrêter la série. 4 heures de série non-stop avant de retrouver la raison. La décision fut dure, juste rattrapée par le fait de se lever pour changer le disque. Que faire ? La nuit profonde et l’heure eurent raison de tout éteindre et s’évanouir pour penser à recommencer le lendemain. Mais le réveil fut rude. Tout était moribond, presque sans goût. Au milieu de la journée, il fallait se résoudre à être diagnostiqué « sérivore dépressif ». Pas d’appétits, pas d’envies, plus d’idées… Le soir arriva plutôt vite, le moment propice pour lancer les 3 épisodes du DVD2. Le générique dantesque à base de quartiers malfamés de New-York et d’une soul du plus bel effet pour redonner une pêche d’enfer. Le salon est joyeux, la danse facile, le sourire est de retour. Bim, la vie est belle, le samedi soir réussi. Hello Frankie, hello Vince, hello Candy. C’est un week-end fin mars à Paris à base de The Deuce, une nouvelle série qui ne nous tentait en rien au départ et qui réjouit finalement un week-end ensoleillé à la surprise générale. Une série reconduite pour une saison 2 et qui arrivera sous peu sur Close-Up Magazine. La Warner ne nous a en rien payés pour cet édito, mais à l’heure d’écrire ces lignes, nos pensées n’allaient que vers ce dimanche soir s’annonçant groovy avec la suite et peut-être fin de la série. On se délecte des bonnes choses et The Deuce en est une. Alors les derniers épisodes se savourent tranquillement, sans précipitation. Doucement.

À la semaine prochaine.

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