PIFFF 2017 : Journal de bord – Jour 2

Hier, la rédaction de Close-Up écumait à nouveau le Max Linder et le PIFFF pour découvrir la sélection que le festival nous avait réservé pour sa deuxième journée. Nous avons donc vu les trois films présentés en compétition mais avons dû faire l’impasse sur Jojo’s Bizarre Adventure : Diamond is Unbreakable – Chapter One présenté à 22h. Ce n’est pas faute d’avoir eu envie de découvrir ce deuxième film de Takashi Miike présenté hors-compétition au PIFFF cette année (le premier étant l’impertinent Blade of the Immortal) mais l’heure était tardive, Aymeric a chopé une angine et on devait se lever tôt ce matin.

68 Kill

Nous avons donc découvert trois films hier et la journée commençait fort avec 68 Kill, présenté à la séance de 14h30. Réalisé par Trent Haaga, le scénariste de l’excellent Cheap Thrills, 68 Kill est typiquement le genre de film qui font de ces moments de festival un véritable bonheur pour cinéphile. Sorte d’After Hours à la sauce gore, le film nous fait suivre le calvaire de Chip (Matthew Gray Gubler, échappé d’Esprits Criminels), un homme qui ne sait pas dire non aux femmes et qui se retrouve embarqué dans le vol de 68 000 dollars. Impertinent et irrévérencieux, 68 Kill explose l’écran et s’impose comme un vrai spectacle jubilatoire qui ne s’arrête jamais, Haaga trouvant toujours le moyen de dynamiter son récit avec de nouvelles idées. Un film sexy et amusant comme on aime les découvrir au PIFFF.

Plus sérieux, Tigers are not afraid a été présenté à 16h30. Après l’impertinence de 68 Kill, ce drame réalisé par la mexicaine Issa López nous fait suivre Estrella, une orpheline qui trouve refuge auprès d’un groupe d’orphelins tout en ayant des visions du spectre de sa mère… Le film, conte moderne sans concessions, nous plonge au cœur d’un pays gangrené par les gangs et par une violence permanente n’épargnant personne, pas même les laissés pour compte. Une œuvre éprouvante mais nécessaire, traversée par de belles idées.

Golem, le tueur de Londres

Nous avons fini par la découverte de Golem, le tueur de Londres réalisé par Juan Carlos Medina (à qui l’on doit Insensibles), adaptation d’un roman de Peter Ackroyd. Avec son Londres victorien, son tueur inspiré, son ambiance et Bill Nighy, le film faisait beaucoup de promesses sur le papier qu’il ne tient pas sur l’écran. En dépit d’un sens de la mise en scène certain de la part de Medina qui se plonge avec plaisir dans les turpitudes du Londres de cette époque, le film peine à décoller. La faute à un scénario complètement bancal, prévisible, rempli d’incohérences et qui ne parvient jamais à trouver son équilibre, s’attardant trop sur certaines scènes au détriment d’autres séquences. Un film raté qui ne doit son salut qu’à ses décors et au charisme de Bill Nighy qui ne peuvent malheureusement pas tout faire pour sauver l’ensemble du récit.

On espère repartir du bon pied tout à l’heure pour une journée qui s’annonce déjà très bien puisque Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin de John Carpenter y sera présenté en séance culte !

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