Fahim : Échec et Mat

Disponible en VOD et DVD le 26 février 2020 chez Wild Side, Fahim trouve un second souffle en vidéo après une exploitation décevante en salles avec un peu plus de 200 000 entrées France.
Fahim est une énième histoire vraie, celle d’un jeune garçon du Bangladesh doué aux échecs qui fuit avec son père la politique oppressante et mafieuse de son pays. Le père est un opposant, pompier de métier, qui va se retrouver à vendre des Tours Eiffel en plastique aux touristes.
Entre foyer et bidonville, c’est une histoire dramatique qui va trouver l’espoir dans le jeu et la compétition des échecs.

Un potentiel beau film où l’espérance est au centre d’une histoire solaire. Fahim est un divertissement des plus classiques, un instant de cinéma chaleureux avec les présences rassurantes d’Isabelle Nanty et Gérard Depardieu. À la mise en scène, Pierre-Martin François-Laval ne fait jamais preuve d’une grande émotion et d’un grand talent pour emballer l’histoire autre qu’un aspect chichement télévisuel. Nous faisons clairement face à un téléfilm amélioré pour nous conter une belle histoire de solidarité.
Fahim trouve véritablement sa place en VOD ou DVD, au mieux on peut vous conseiller d’attendre sa diffusion Tv gratuite grâce à la redevance que personne ne paye. Surtout que c’est devant sa télévision que Pierre-Martin François-Laval a découvert l’histoire de Fahim. Un samedi lors de la diffusion du programme « On n’est pas Couché » présenté par Laurent Ruquier où le jeune joueur d’échecs était l’invité pour la promotion du livre, Un Roi Clandestin.

Après deux adaptations bien disgracieuses de bandes dessinées franco-belges, dont une suite, Pierre-Martin François-Laval essaye bien vainement de passer la seconde en tant que réalisateur. Fahim ne sera, malheureusement pour lui, que le constat que l’homme est un piètre metteur en scène ne sachant pas se dépêtrer d’une histoire simple avec 9 millions d’euros de budget pour en faire qu’un simple divertissement de télévision. Selon les dires de l’équipe du film, le tournage fut un bonheur, avec rien d’insurmontable pour le réalisateur. Forcément, tant il fait preuve de simplicité et de platitude pour cette histoire appelant l’espoir, la magie pour une fabuleuse histoire de la vie. Dans le genre, nous pourrons citer Lion de Garth Davis ou L’Extraordinaire Voyage du Fakir de Ken Scott, bien plus enchanteur et que l’on vous conseille vivement.
Fahim est une réelle déception tant le film la joue petits bras dans la narration du parcours dramatique de ce jeune bangladais. La rue, les foyers et le bidonville en périphérie parisien mis en scène avec autant de détachement et de naïveté est un gâchis monstre surtout avec le soutien d’un beau casting investi, outre l’accoutrement ridicule dont se couvre PEF pour un petit rôle dans le rôle. Il ne faudrait pas confondre Gaston Lagaffe et Fahim tout de même.

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