Édito – Semaine 33

Cette semaine de début août a bien été calme. Tout seul ou presque au bureau, Aymeric et Sébastien venant récupérer quelques affaires aux besoins tout en profitant de leurs vacances. Ils ne seraient finalement pas partis ? J’ai oublié de leur demander, le nez dans l’écran d’ordinateur finalisant la paperasse et quelques articles.
Je me suis donc bien senti seul cette semaine au bureau. Pas mal occupé je l’ai été entre les différents box-office, corrections d’articles et leurs planifications. Puis répondre aux mails et gérer l’administratif… bref, j’ai la tête lourde en me lançant de cet édito. 

Un nouvel édito dont je ne trouve pas l’inspiration. Je pense parfois à en déléguer l’écriture, cette fumeuse page blanche m’énervant au plus haut point. Mais qu’à cela ne tienne, je persiste et signe l’édito in-extrémis, l’idée germant au pire le dimanche tard au soir. Il faut avouer aussi que ses dernières semaines ne sont pas motivantes. Les sorties hebdomadaires n’enthousiasment en rien les cinéphiles que nous sommes, à peine avons-nous oublié la projection de Hobbs & Shaw. Un nouveau film pop-corn de l’instantanée, un produit de consommation qui ne révolutionnera pas le cinéma. Alors on s’ennuie et on espère que certaines sorties enchantent cet été moribond. Je pense à The Good Boys produit par Seth Rogen. Des gamins faisant les 400 coups (on ne réinvente rien depuis Truffaut) mais le SuperBad avec 10 ans d’âge mental, c’est assez tentant. On croise juste les doigts de ne pas voir le film rentrer dans un conformisme certain dans son dernier tiers avec sa morale de cinéma bidon. Mais Rogen est là, et avec Sausage Party, il a nous a prouvé sa capacité de passer outre tout conformisme.
Sinon des gamins toujours avec Scary Stories, compilation d’histoires fantastiques produite par Guillermo Del Toro et réalisée par André Ovredal. Les années 80 damnent le pion à tout un cinéma contemporain surfant opportunément sur le succès de Stranger Things. Mais là, selon l’ami Seb, c’est fait avec talent et amour du cinéma d’horreur pour les plus de 10 ans. Amis de Chair de Poule passez votre chemin.

Cette fin d’été se concentre donc sur l’évasion de gamins intenables sur leurs bicyclettes souhaitant se faire peur ou mater des filles nues. Tout un programme qui nous aguiche renvoyant à différentes périodes de notre propre adolescence. Mais sinon rien de neuf, pas de supers-héros, pas de films catastrophes, ni d’actioner/buddy movies… Bordel on va manger notre pop-corn en regardant quoi en salles ? L’été cinéma se meurt pour mieux nous prendre notre argent le reste de l’année. C’est bien gentil, mais on travaille, l’été étant propice à courir les salles au moindre nuage gris ou ses fameuses séances de 22h après un bon resto et avant une énorme glace à l’italienne… Chose dont nous sommes privés cette année avec ce satané programme du pauvre. Où sont les blockbusters ???

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