L’Au-Delà – Test Blu-ray

Réalisateur : Lucio Fulci / Casting : Catriona MacColl, David Warbeck, Cinzia Monreale / Genre : épouvante, gore / Compositeur : Fabio Frizzi / Date de sortie : 1981 / Durée : 87 min / Pays : Italie/

Synopsis : La Nouvelle-Orléans en 1927, le peintre Schweick se fait lyncher, dans un hôtel, par la population, pour avoir peint une fresque représentant l’Enfer. Quelque cinquante ans plus tard, Liza Merril hérite de cet hôtel et entreprend de le rénover. Mais, très vite, des événements tragiques succèdent les uns aux autres, et les ouvriers meurent dans des circonstances mystérieuses. Puis, Liza fait la connaissance d’Emily, une jeune aveugle, qui la met en garde contre ce lieu maudit  : l’hôtel abriterait une des sept portes de l’Enfer dont le peintre martyr serait le gardien.

Critique du film

Date de sortie vidéo : 4 septembre 2018 en exclusivité FNAC et le 15 octobre dans tous les magasins

Informations Techniques : Versions  : français, italien / Sous titres  : français – Format 2.35 original respecté – 16/9ème – 1920/1080p – Couleur

Test Blu-ray :

Image : Nouvelle autre restauration en 2K par les bons soins d’Artus Film après Frayeurs du même Lucio Fulci. Ici pas de lissages intempestifs ni d’égrainage, mais une bien belle restauration où le film de Lucio Fulci retrouve de belles couleurs. Le master est propre, d’une finesse rare, Artus signe l’édition canon pour le film en HD actuellement.   

Son : Là est le point faible de l’édition avec des pistes italiennes et françaises en LPCM 2.0, non remixé et non proposées en haute définition. Le rendu est tout de même propre, mais pas d’exclamation à faire lors de la projection du film.

Bonus Blu-ray  :

Artus Films propose un nouveau Combo Blu-ray/DVD avec un livret de 80 pages digressant sur la Louisiane dans le cinéma, l’apport de la ville à l’esthétique des films et une filmographie exhaustive du sud des États-Unis. Le livret s’ouvrait sur une introduction de Lionel Grenier puis de coupures presse relayant les dires de Lucio Fulci lui-même sur la production puis en interview avec Robert Schlockoff de L’écran Fantastique. Ensuite, c’est Larry Ray qui prend la plume avec étonnement pour nous conter son expérience en tant que guide, assistant traducteur et acteur – dans le rôle de l’ouvrier qui tombe – sur L’Au-Delà. Le livret se conclut sur une dernière partie revenant sur le film testamentaire de Fulci qui reviendra en Louisiane pour les besoins du film Le Porte del Silenzio.

Au-delà du gore, par Lionel Grenier : Comme à son habitude, le spécialiste français revient sur la genèse du film, sa production, son tournage et une analyse intéressante rapprochant L’Au-Delà au Carnaval des Âmes réalisé par Herk Harvey. 

Les yeux d’Emily, entretien avec Cinzia Monreale : La toujours séduisante Cinzia Monreale qui a tourné trois fois sous la direction de Lucio Fulci revient sur ses rapports avec le réalisateur et les tournages. 

Arachnophobie, entretien avec Michele Mirabella : Acteur de théâtre et homme de radio, l’acteur  aborde en introduction ses débuts dans le métier, puis sa rencontre avec Lucio Fulci. Il analyse ensuite sous tous les angles la célèbre séquence des tarentules expliquant que l’équipe des effets spéciaux avait rembourré son costume de papier journal, afin de le protéger de possibles piqûres, tandis que son visage était lui séparé des bestioles par une plaque en plexiglas. Un dernier point fort visible au cœur même du film. 

Bravo Lucio, entretien avec Catriona MacColl : Dernière partie de l’entretien fait par Lionel Grenier de l’actrice fétiche de Lucio Fulci qui revient forcément ici sur sa participation sur L’Au-Delà. Elle raconte ses rapports avec David Warbeck et le reste du casting dont elle semblait forte détachée au final. 

Prologue Couleur/noir&blanc : L’interactivité de l’édition se conclut sur le prologue en version couleur et noir & blanc. S’ouvrant en 1927 dans l’hôtel, L’Au-Delà est pensé/conçu par Lucio Fulci et son chef opérateur Sergio Salvati avec des teintes jaunes orangées. La séquence a été aussi tournée en couleur et en noir & blanc, au cas où les distributeurs étrangers auraient été rebutés par ces partis pris. La majorité des pays importateurs ont suivi la volonté de l’équipe artistique. Mais l’Allemagne a préféré le prologue en couleurs pour son exploitation.

Diaporama d’affiches et de photos / Films-annonces de la collection Lucio Fulci

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