Édito – Semaine 22

Il faut avouer que l’écriture des éditos est généralement faite au dernier moment. Une pénible habitude qui stresse les week-ends entre courses hebdomadaires et moments familiaux. Mais la réception de divers SMS et lectures de Tweets d’amis assistant à la masterclass de Sylvester Stallone à Cannes (les chanceux !) fait jaillir une inspiration entre nostalgie, hommage et impatience de découvrir le prochain et dernier opus des aventures de Rambo. Oui Rambo est de retour pour un dernier coup de sang  !

La Salle Debussy est devenue en l’espace de quelques heures « the place to be » pour rendre hommage à Sly le maître étalon du divertissement 80′, la star du passé bien présente aujourd’hui dans le cœur des cinéphiles. Rallié à l’époque par jalousie et dédain, aujourd’hui salué par une critique française s’étant rajeunie, mais surtout ayant grandie avec les Rambo, Rocky et autres péloches telles que Cobra ou Tango & Cash

Sylvester Stallone est une star, une méga star toujours d’actualité avec un dernier opus des aventures de Rambo, The Last Blood, qui sortira cet automne 2019. Mais c’est surtout une star qui traverse le temps à défaut d’un Schwarzenegger bien trop vieux et has-been pour ses conneries. Schwarzy n’est pas de retour, c’est bien Sly qui a signé une renaissance grandiose avec Copland puis Rocky Balboa en 2006. Il a su ensuite travailler et garantir un essor pour cette vieille carcasse qui en avait encore sous le capot. Un Bras de Fer avec le cinéma qu’il a gagné avec une force étonnante (dont il a toujours su faire preuve) en relançant sa carrière avec une énième franchise, The Expendables, trois films au compteur, à la potentialité d’un quatrième après le prochain Rambo. Puis il y a ses caméos dans Les Gardiens de la Galaxie (on oublie celui dans Taxi) et d’autres films plus mineurs à l’image des suites d’Évasion, sortis directement en DTV.

Sylvester Stallone est une légende du cinéma. Malgré s’être fourvoyé dans des productions ayant flinguées sa filmographie, il méritait une carrière à la perspective de celle de Clint Eastwood. S’appuyer sur ses projets propres, se focaliser sur la mise en scène et se mettre en scène pour des longs-métrages sûrement d’un autre calibre. Ce n’est pas faute d’avoir essayé de sauver les meubles parfois comme pour Rambo 2 ou Cobra où il a manœuvré dans l’ombre. Ça n’a pas sauvé les apparences, mais au moins il a essayé de rectifier le tir.
Héros d’un temps, carcasse abîmée et fière aujourd’hui du chemin parcouru avec tant d’obstacles et de combats à mener. La réussite, mais surtout les échecs d’une carrière que l’on qualifiera maintenant de magnifique. Bordel que l’on aime Sylvester Stallone ! Beau, d’une bonté rare et d’une force incroyable, proche de ses fans et toujours disponible… Stallone a émerveillé les derniers jours de Cannes, nous n’y étions pas, mais il a quand même réussi à nous faire chavirer. Applaudissements.

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