25e édition du Festival de Gérardmer : Jour 4

Cette quatrième journée fut celle de l’attente. Une attente qui se justifie par l’afflux massif du public libéré de leurs emplois, déambulant dans la ville et ayant réservé pour beaucoup de séances. Donc, nous patientons dans la file « Dernière Minute » pour espérer entrer dans la salle. Ce qui ne sera pas le cas pour Chasseuse de Géants à 14h, mais pour La Nuit a dévoré le Monde à 16H. Prévu en salles pour le 7 mars, le film réalisé par Dominique Rocher marque la réapparition des Zombies dans le cinéma français après le diptyque Goal of The Dead en 2013. Une intention pas forcément à saluer tant le film n’apporte rien au genre, mais rien du tout. Il ne se passe clairement rien, aucun réel point de vue n’est apporté, la moindre intention de mise en scène apposée, perspective sociologique ou sociétale façon Romero recherchée. Non rien, il n’y a rien à retirer de La Nuit a dévoré le Monde, et les spectateurs/festivaliers de Gérardmer ne s’y trompent pas en quittant la salle du Casino par groupe.

Mais rembobinons un brin notre journée pour revenir à notre séance de 11h, au Casino de Gérardmer avec 72/58 réalisé par Alexandre O. Philippe. Ce français est passionné par la séquence de la douche de Psychose d’Alfred Hitchcock au point d’en venir à décortiquer la moindre intention, le moindre angle, agrémenté des interventions de Mick Garris, Justin Benson/Aaron Morhead, Elijah Wood et des participants du tournage de l’époque. Le documentaire s’avère passionnant, crucial même en complément du film de Sir Alfred. Un petit bijou à voir et revoir, pour travailler sur Psychose ou juste dans une volonté d’en savoir plus, beaucoup plus sur le chef-d’oeuvre d’Hitchcock.

L’attente encore et toujours, cette fois-ci à l’Espace Lac, pour la projection de Ghostland de Pascal Laugier en première mondiale à Gérardmer. Une attente qui se solde par une désillusion même si nous n’avions pas grand espoir à la vue de la file d’attente « Réservation ». Heureusement que nous avions un café et un sandwich pour nous réconforter et nous réchauffer.

Retour ensuite à l’hôtel puis un petit tour au restaurant pour une galette forestière avant de partir découvrir le choc du festival, l’un des petits bijoux venus du Brésil pour une co-prod avec la France, Les Bonnes Manières. On ne va pas revenir inutilement sur le film ici, la critique du film étant disponible sur le site. On est complètement subjugué par cette proposition, ce conte « disneyen » sublime et incroyable. Le film est prévu en salles le 23 mars en France et on ne peut que de vous conseiller de le découvrir sur grand écran.

On vous dit à demain, la dernière journée dans les Vosges, triste déjà nous sommes de devoir faire nos bagages et quitter cet endroit bucolique haut perché dans les montagnes enneigées. Au revoir la neige, au revoir le fantastique, à l’année prochaine ?

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