25e édition du Festival de Gerardmer : Jour 1

Peut-on dire que c’est réellement une première journée pour le festival avec seulement une soirée en ouverture  ? Selon les organisateurs, la réponse est oui, pour certains festivaliers restés dans leurs hôtels, ce sera non. Nous autres les journalistes avons eu l’accès à cette ouverture de festival avec de très longs discours de la part du directeur adjoint du Festival, de l’adjointe du président du conseil départemental des Vosges, puis de l’adjoint du président de la région Grand Est, puis de Pierre Sachot président de l’association du festival et de Gerardmer cultures initiatives, puis de Lionel Chouchan créateur et délégué général du Festival. Beaucoup de discours, trop de discours pour finalement se répéter, parfois être gênant quand l’autre est insolent, voire hilarant. Heureusement que le président du Jury, Mathieu Kassovitz fut bref.

Mathieu Kassovitz qui en a pris pour son grade suite à sa bourde sur France Inter. Les choses sont au clair une bonne fois pour toutes, le festival peut enfin commencer. Ce fameux festival logé au cœur des montagnes vosgiennes, un périple de près de 5 heures en train puis le bus pour finalement lâcher toutes les affaires dans un hôtel typique du coin à l’accueil chaleureux.

Tout aussi amical l’accueil à l’espace pour retirer les accréditations où se joint une colonie de bénévoles, composée de mamies souriantes qui s’activant derrière les comptoirs pour servir tout le monde.

Gérardmer, dehors, fourmille de festivaliers qui circulent à tout va. La ville vit au gré du festival pendant 5 jours, cela se ressent malgré le froid humide qui s’installe. Retour rapide à l’hôtel puis départ pour cette fameuse cérémonie d’ouverture. Le tout est suivi de la projection en compétition du film, Le Secret des Marrowbone de l’espagnol Sergio G. Sanchez, scénariste de L’orphelinat et The Impossible pour J.A Bayona. Nous n’allons pas revenir ici sur le film, la critique étant déjà parue dans nos colonnes. On vous renvoie gentiment vers elle, ainsi que l’histoire et tout ce qui s’ensuit. Bref, une petite journée au festival de Gérardmer, enfin une soirée pluvieuse, les affaires sont totalement trempées, le tout à sécher dans la salle de bain de la chambre. Une première nuit qui commence bien, un séjour qui s’annonce mouvementé, à demain pour la suite de nos aventures en direct de Gérardmer, capitale française de l’horreur.

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