Longtemps Le Retour du Jedi est resté comme la conclusion à une trilogie vénérée par des millions de fans. Mais George Lucas en a décidé autrement à l’orée des années 2000 pour mettre en image une nouvelle trilogie, la prélogie tant détestée.
Le Retour du Jedi est un grand film d’aventure. Loin d’être le plus faible de la première trilogie comme dénoncé par beaucoup. Le Retour du Jedi et L’Empire Contre-Attaque ne sont qu’un seul et même film. L’Empire Contre-Attaque est une porte ouverte immense laissant l’entrée libre à cette suite, film d’aventure génial où l’on verra l’apparition des Ewoks.
Mais avant cela, il est à souligner la grande introduction chez Jabba the Huth. Luke Skywalker, aidé de ses amis, vient secourir Han Solo retenu prisonnier chez l’immonde lézard. Une première partie permettant l’acceptation d’un troisième film moins personnel, produit par Lucas comme le divertissement ultime de la saga. Ce n’est pas pour rien que Le Retour du Jedi est souvent cité comme le préféré des enfants. Puis c’est à partir de ce film où l’on comprend l’entreprise de George Lucas à vouloir plaire à toute la famille, notamment via la création des Ewoks, engendrant par la suite deux téléfilms naïfs ciblant directement les enfants.
Le Retour du Jedi, divertissement parfait, est la première pierre à l’établissement du monde Star Wars au divertissement grand public, mais surtout première touche amenant à la vision du producteur vers la prélogie, La Menace Fantôme et Jar Jar Binks. L’Empire Contre-Attaque était l’essai en tant que producteur à voir si l’univers solide et adulte prenait sur le public. Assuré d’un succès mondial, George Lucas assure avec Le Retour du Jedi un cinéma pour la famille, ce cinéma vendeur de pop-corn et de goodies par millier. Combien de peluches Ewoks a vendu LucasFilm dans le monde ?
Le Retour du Jedi, outre son côté divertissement, vient « normalement » conclure les problèmes familiaux des Skywalker. Leia sait enfin que Luke est son frère, peut enfin se jeter dans les bras d’Han Solo et Luke régler ses problèmes avec son père et vaincre l’Empereur. Le schéma est simple, mais le film est implacable en termes de plaisir de cinéma. Toute la première trilogie est combinée dans ce même et seul film, comme la finalité d’un travail acharné depuis La Guerre des étoiles, des essais de SFX, de trouvailles et d’ingéniosités en termes de trucages. ILM a tout inventé ou presque avec la première trilogie Star Wars et on fait un bon en avant en termes de numérique sur la prélogie. Star Wars est pour George Lucas et ses équipes un moyen idéal pour expérimenter et créer pour enfin vendre leurs connaissances au plus offrant dans l’industrie hollywoodienne.
L’épisode VI, peut-être le mal-aimé des fans, moins aujourd’hui grâce à L’Attaque des Clones, est la conclusion parfaite à la première épopée Star Wars. Le film dont on prend le plus de plaisir à revoir, celui bizarrement qui a vieilli le mieux. Le Retour du Jedi ne subit pas les affres du temps, surtout depuis sa restauration au début des années 2000, à contrario des deux opus précédents. Épisode le plus léger de la première trilogie, Le Retour du Jedi est l’accomplissement d’années de production de la part de George Lucas. Un dernier opus calculé, juste et tendre à voir en famille. Il a longtemps été le dernier chapitre sur la dynastie des Skywalker, la dernière histoire d’un voyage au cœur d’une galaxie lointaine, fort lointaine.
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